FAIRE FACE

en VOD

Parce que c’est le second film d’Ida Lupino après Not Wanted, et qu’il est sorti dans la foulée du précédent, l’année 1949. Et parce que c’est aussi le second film que la cinéaste tourne avec Sally Forrest dans le rôle de l’héroïne.

Le titre original est Never Fear, une nouvelle fois aussi elliptique que puissant (Jamais peur), et il recouvre bien le sujet de l’œuvre : une danseuse brutalement atteinte de poliomyélite apprend à déshabiter son corps. On prononcerait aujourd’hui le mot magique de « résilience » si l’on avait à qualifier le combat du personnage.

Le film a eu des vertus prophylactiques à une époque où la maladie paralysait encore beaucoup de gens. Rappelons que les premiers vaccins ne sont apparus qu’en 1958, soient dix ans après le film. Il s’agit d’une œuvre qui porte sa part d’autobiographie puisque la cinéaste avait été frappée à l’âge de 16 ans d’une forme atténuée de la maladie, qui l’avait laissée handicapée pendant quelques années.

Avec un drame écrit autour d’une cause nationale, Lupino continue de s’inscrire dans un naturalisme sociétal plutôt rare dans le cinéma américain de son temps. Elle persiste à développer une thématique du renoncement subi par la femme en son temps. Une mélancolie qui affleurera plus ou moins dans les sept long-métrages qu’elle aura signé en un peu plus de 15 ans, entre 1949 et 1966 sous la bannière de Filmmakers, sa société de production. Féministe oui, absolument femme surtout.

Bonjour tout le monde,Avez - vous entendu parler de Ida Lupino ? Comédienne de cinéma au vingtième siècle aux Etats Unis d' Amérique, mais également réalisatrice de ce touchant film réellement humaniste et très bien conté.Certains aspects de cette œuvre cinématographique ...

Avec ce film la réalisatrice-scénariste accentue nettement le côté naturaliste de son style. Ida Lupino a mis toute son expérience personnelle pour écrire son personnage de Carol. La cinéaste pousse le réalisme jusqu'à tourner dans un vrai centre médical avec des ...

Nous avons déjà abordé la filmographie d’Ida Lupino pour évoquer les excellents Outrage et Le voyage de la peur. Deux œuvres différentes dans leur approche mais qui ont un cœur commun, celui de mettre en scène des êtres marginalisé·es, que la société préfère évincer. ...