LES COUSINS en VOD
- De
- 1959
- 105 mn
- Comédie
- France
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
Après « Le beau Serge » Claude Chabrol enchaine avec « Les cousins », on ne change pas une équipe qui gagne. Oui c’est quasiment les mêmes: Jean-Claude Brialy et Gérard Blain continuent d’incarner une jeunesse sans jeunesse, Henri Decae assure la photo, seule manque Bernadette Lafont, cette fois c’est Juliette Mayniel qui incarne l’oie blanche.
Après le Chabrol des champs, c’est donc un Chabrol des villes qui relate les relations amoureuses de deux étudiants, le séducteur et l’inhibé. Evidemment Blain est cynique et Brialy romantique. Du côté de Neuilly, le grand Claude aborde les rivages de la bourgeoisie dont il va longtemps se repaitre.
Le film sort en 1959 et c’est encore un succès, la jeunesse française plébiscitant ce cinéma qui leur ressemble, sans littérature, sans dramaturgie rigide, comme si on assistait en direct à la vie des copains. Le nom de Chabrol s’exporte alors. Et notamment quand il reçoit l’Ours d’Or à Berlin, cette année là. Si ça n’est pas la gloire, ça y ressemble.
Dans le même genre vous pouvez trouver BANDE À PART DE JEAN-LUC GODARD (1964) (Un film malicieux, d'une grande liberté de ton, millésimé Nouvelle vague et qui exploite le triangle amoureux. Brasseur, Frey, Karina, deux hommes pour une seule femme et l'art de traîner dans la vie jusqu'à faire les quatre cents coups.) ou encore COUSIN, COUSINE DE JEAN-CHARLES TACCHELLA (1975) (Au-delà de l'écho dans les titres, "Cousin, cousine" relate la pression familiale devenant l'amitié amoureuse entre deux membres d'une même famille. Comment l'ordre et la morale dans le cercle des proches gouverne la vie de chacun, c'est un thème chabrolien qui trouve son écho chez Tacchella.).