COMME UN AIMANT en VOD
- De
- 2000
- 90 mn
Huit amis entre 20 et 30 ans, très différents mais inséparables, ont à Marseille une vie plutôt sympathique, faite de trafics à la sauvette, de virées en ville et de farniente au soleil de leur quartier favori, "Le Panier".Une existence plutôt heureuse, faite de magouilles, de sorties, de soleil et de glande, mais une vie sur laquelle plane la fatalité du quartier.
- Drame
- France
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
Entre les chroniques de l'Estaque chères à Robert Guédiguian et le Mistral de Plus belle la vie, il existe un autre Marseille de fiction, celui d'Akhenaton. L'un des rappeurs d'IAM n'a jamais caché sa passion pour le cinéma ni celle pour sa ville. Il était sans doute logique qu'il finisse par lier les deux avec Comme un aimant.
Coréalisé avec Kamel Saleh, Comme un aimant s'immerge dans les rues du Panier, l'un des quartiers les plus populaires de Marseille, celui qui a hébergé des millénaires durant, les immigrés venus de tous les coins de la Méditerranée. Comme un aimant en fait une sorte de cour des miracles "avé l'assent", où glandent une bande de huit potes qui ne sont jamais vraiment sortis de l'adolescence, mais vont bientôt entrer dans l'âge adulte en passant par la case faits divers.
Comme un aimant est nourri par l'art de la tchatche et l'amour du cinéma indépendant américain des années 70, s'inspirant ouvertement par son portrait d'une communauté ou par sa B.O presque plus soul que rap, des codes de la blaxploitation. Mais aussi du Mean Streets de Scorsese, par ses personnages de loulous phocéens entre frime, petites magouilles et envie de grimper dans l'échelle sociale ou la sensation prégnante que tout peut, va, déraper. Du vrai cinéma de quartier en somme.
Dans le même genre vous pouvez trouver MEAN STREETS (Claire influence d'Akhenaton et Kamel Saleh, la chronique urbaine dans le quartier newyorkais de Little Italy par Martin Scorsese est peu ou prou délocalisée à Marseille dans Comme un aimant) ou encore BYE-BYE (Cinq ans avant Comme un aimant, Karim Dridi signe un autre portrait de la jeunesse marseillaise tentée par la délinquance).