BULLY

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Soyez avertis, soyez prêts et prêtes, ce film va vous choquer, vous déranger. D'une part, Parce qu'il s'agit d'une histoire vraie. Le scénario s'appuie sur le livre Bully: A True Story of High School Revenge de Jim Schutze. Ce livre raconte le meurtre de Bobby Kent commis par son meilleur ami Martin Puccio Jr. en 1993. Les personnages du film et du livre portent même le nom des protagonistes de cette affaire. Une affaire sordide, triste, violente.

Apparu sur la scène artistique au début des années 70, Larry Clark débute par la photographie, avec deux livres devenus cultes aux USA (Tulsa en 1971, The perfect childhood, 1993), puis se diversifie avec une carrière de cinéaste à partir des années 90. Son style est unique, son regard n'appartient qu'à lui. Mieux que n'importe qui d'autre, il capte le malaise, le malheur même, adolescent, met en scène leurs tourments et leurs cauchemars. Et à travers eux, c'est le portrait d'une Amérique défoncée, dans tous les sens du terme, qu'il dresse.

Surtout, Larry Clark ne triche pas. Jamais. S'il assume quelques libertés par souci d'efficacité, il compte coller aux faits tels qu'ils sont rapportés dans le livre à succès du reporter Jim Schutze. En résulte un long métrage sans oeillères, qui montre les crimes, le sang, surtout, qui met en scène la dérive, le ressentiment, la colère. Clark veut reconstituer les événements sans prétendre les expliquer. C'est sa force. Cela peut également dérouter.

Il faut souligner ici l’intelligence du casting. Brad Renfro, qui était en prison avant le tournage. Cela donne au rôle, au film, un cachet tout particulier. Mettons également en avant les hallucinantes prestations de Michael Pitt et Nick Stahl, qui connaîtront une carrière très honorable par la suite.

...lay around and drive your cars and eat us out of house and home." Bien au-delà du fait divers que le film illustre et de son potentiel dramatique qui explose lors du jugement final, alors que l'on prend conscience du caractère véridique de l'histoire en même temps que les ...

Je me souviens de... La sueur sur le corps des très jeunes personnages principaux quand ils font l'amour. Ca, Larry Clark, il connaît, les corps, la sueur, les très jeunes sujets de photographie, de film. Et tout est là. Le corps, la sueur, la jeunesse : dans Bully, on a des ...

Larry Clark nous plonge dans un fait divers survenu en 1993 ou un jeune s'est fait assassiner de façon sauvage, il nous plonge dans une jeunesse perdu encore une fois, un thème qu'il maitrise a la perfection pour s'attaquer a la violence comme propos principal . Bobby Kent est ...