VA, VIS ET DEVIENS en VOD
- De
- 2005
- 143 mn
En 1984, au Soudan, une mère chrétienne force son fils à rejoindre la colonne des Falachas, les Juifs Ethiopiens en route pour Israël. Il est emmené par une femme qui vient de perdre son dernier enfant, elle lui donne le nom de celui-ci, Salomon. Mais elle meurt à peine arrivée en Terre Sainte et Salomon/ Schlomo, devenu orphelin, est inconsolable et son comportement violent commence ...
- Drame
- France | Israël
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
Le point de départ de Va, vis et deviens est une histoire mal connue : l’exode en 1984 des Falachas, juifs éthiopiens fuyant la famine et qui arrivèrent à pied au Soudan avant d’être emmenés dans leur terre promise, en Israël, par les soldats enrôlés pour « l’opération Moïse ». Radu Mihaielanu et son coscénariste, Alain-Michel Blanc, ont concocté un récit qui démarre comme un documentaire ethnographique, avec voix off et images arrêtées, et continue en drame et mélodrame.
Une mère chrétienne confie son fils de neuf ans à une mère juive dont les quatre enfants sont morts pendant le voyage les menant d’Ethiopie au Soudan. Cette dernière meurt à l’arrivée en terre sainte, laissant à Salomon son nom et son surnom (Schlomo) ainsi que le mensonge qu’il portera toute sa vie comme un fardeau, puisqu’il est considéré comme juif et orphelin alors qu’il n’est ni l’un ni l’autre. C’est un film ample par son ambition et sa durée (2 h 20), le récit d’une fuite vers un avenir meilleur et d’un double mensonge impossible à oublier, c’est aussi une incroyable histoire d’amour maternel.
Va, vis et deviens a été présenté dans de nombreux festivals, dont Berlin, où cette coproduction entre la France et Israël a reçu le prix œcuménique et le Label Europa Cinéma ; et Valenciennes où le film a cumulé le Grand Prix du Jury et celui du public. Aux Césars 2006, il a remporté la statuette pour le meilleur scénario original.
Dans le même genre vous pouvez trouver BÉBÉ TIGRE DE CYPRIEN VIAL (2014) (Histoire de l’immigration d’un jeune garçon qui quitte son pays, le Penjab, et s’installe en France.) ou encore LE MUR INVISIBLE DE ELIA KAZAN (1947). (Dans ce film, comme dans Va, vis et deviens, le personnage principal se fait passer pour juif, mais dans le film d’Elia Kazan, ce n’est pas une question de vie ou de mort, mais à des fins journalistiques.).