TICKS

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Parce que Tony Randel ne s’embarrasse pas de fioritures pour plonger le spectateur dans des aventures horrifiques mettant en scène des arachnides répugnants. Ces parasites mutants font passer de fort mauvais moments aux héros au cœur d’une forêt sauvage. De quoi faire frémir lors d’une prochaine promenade en pleine nature.

Parce que les films de bestioles en appellent à nos instincts primaires en nous confrontant à une nature hostile. Ticks fait vraiment passer des frissons dans le dos tant on s’identifie facilement aux victimes de ces créature peu ragoûtantes. Suffisamment réalistes pour correspondre à de vrais animaux, les tiques du film ont évolué au point de devenir de véritables menaces gourmandes de sang frais. On ne peut pas s’empêcher de se sentir mal à l’aise à chacune de leurs apparitions.

Tony Randel fait montre d’une belle énergie pour jongler avec les code du cinéma d’horreur. Un décor sauvage, des adolescents menacés et des effets spéciaux bien ficelés par l’équipe de Doug Beswick, connu, entre autres pour son travail sur  Evil Dead 2 de Sam Raimi ou Terminator de James Cameron, constituent des ingrédients parfaits pour une série B assumée. Ticks correspond en tous points à ce qu’on peut en attendre. Ce divertissement décomplexé ne manque pas d’humour et réserve un petit message écologique bienvenu.

Un grand nom du cinéma fantastique a apporté sa pierre à l’édifice. Bryan Yuzna, coproducteur de succès comme de Re-Animator de Stuart Gordon et  Chérie, j’ai rétréci les gosses de Joe Johnston a travaillé sur Ticks aidant l’équipe à tirer le meilleur parti d’un budget serré et d’un temps de tournage tout aussi parcimonieux. Les prises de vue n’ont duré que cinq semaines et ont été perturbées par un  tremblement de terre pendant l’été 1992. Aussi connu sous le titre Infected, Ticks est réjouissant pour les quelques surprises que réservent la distribution. On reconnait Seth Green qui allait devenir célèbre grâce à son personnage « Oz » dans  Buffy contre les vampires et Alfonson Ribiero, réputé pour avoir interprété Carlton dans la série Le Prince de Bel-Air. Leur présence apporte un charme supplémentaire ce festival de scènes gores bien dosées. C’est un plaisir pour fans d’horreur et cinéphiles curieux que réserve Ticks.

"Il ne peut plus rien nous arriver d'affreuuuux, maiiint'nant." Si vous aussi, vous avez entendu résonner les répliques de La Cité de la Peur dans vos oreilles, vous n'êtes pas fou : l'ouverture est la même (le traveling qui suit les machines, la musique...) ...

Ô toi jeune fumeur de chanvre, la drogue c’est mal ! Si tu ne me crois pas, je m’en vais te livrer la preuve ultime : sais-tu que suite à une fuite de résine de cannabis - ce dernier s’étant écoulé sur des cocons de petites tiques à naître – elles sont devenues ...

Des choses gentilles à dire sur ce filmEn résumé, Ticks est un truc vidéoclubesque assez fun qui est bien resté dans son jus. C’est pas top, ça manque de moyens ou de pif de génie (l’idée des hallucinations générées par ce que sécrètent les tiques en mordant est, ...