PÉTAOUCHNOK

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Quand deux losers s’improvisent guides de balades équestres en montagne, les mésaventures sortent aussitôt du bois et jaillissent au coin du feu. Dans Pétaouchnok, Pio Marmai et Philippe Rebbot, en butte à des fins de mois très difficiles, imaginent  donc d’enfiler des ponchos pour chevaucher avec un groupe de touristes dans les Pyrénées.

Pas évident de gérer une comédienne égocentrique, un père désorienté face à son ado de fils ou encore un jeune mari ultra-jaloux. Surtout, les imprévus s’abattent en rafale : de la disparition des mules avec toute la nourriture du séjour à la rencontre impromptue avec un ours brun.

Edouard Deluc, à qui on doit Mariage à Mendoza, signe cette comédie d’aventure qui a obtenu le prix du meilleur film au Festival de la Baule. La cascade de péripéties qui mettent à l’épreuve la cohésion du groupe offre au réalisateur l’occasion de traiter un thème qui lui est cher, la fraternité, et de se pencher sur le vivre ensemble dans la France d’aujourd’hui.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES NAUFRAGÉS DE L'ILE DE LA TORTUE (Le film de Jacques Rozier a été une référence forte pour le metteur en scène) ou encore MARIAGE A MENDOZA (Un autre long métrage de Edouard Deluc interprété par Philippe Rebbot).

Deux zigotos en ponchos à l’aéroport de Santiago, accueillant des touristes pour aller traverser la Cordillère des Andes à cheval. Cette image surgie dans la tête du réalisateur Edouard Deluc est le point de départ de Pétaouchnok. A cette vision se superpose rapidement celle du comédien Pierre Richard, en costume blanc et coiffé d’un chapeau de paille, tel qu’il apparaît dans Les Naufragés de L’île de la Tortue (1976). « Pierre Richard est à lui tout seul les fondamentaux de ma cinéphilie , confie le metteur en scène, et dans ce film de Jacques Rozier, il me hante littéralement. » Référence puissante pour Deluc, la réalisation de Rozier l’a inspiré par sa grande inventivité, stimulant son envie de nature, de western, d’aventure collective mais aussi de « déroute en majesté ».

Le scénario a finalement délaissé les Andes au profit des Pyrénées et pour préparer le tournage, le réalisateur, en compagnie de sa coscénariste et de son producteur, se sont eux-mêmes lancés dans une chevauchée en montagne pour « se confronter au réel, sentir le bourrin, se dissoudre dans la nature ». Les prises de vues ont ensuite représenté un véritable défi logistique : tourner en extérieurs avec onze comédiens, onze chevaux, un ours et des chiens, en jonglant avec un budget serré. Au bout de dix jours de tournage, le bilan affichait une épaule démise, un traumatisme crânien, un mollet arraché…

La scène où le personnage d’Agnès, qu’incarne Camille Chamoux, enregistre en pleine montagne la vidéo qu’elle doit envoyer pour un casting a été filmée dans des conditions particulières. Un violent orage a en effet éclaté au début de la prise. Le danger planait car le matériel risquait d’attirer la foudre. La scène a donc été bouclée en moins de cinq minutes sous une pluie battante. « J’étais dégoûtée, je hurlais, et la fiction se mélangeait vraiment à la réalité, se souvient la comédienne. Or au montage, Édouard (Deluc) a tout gardé et, dans le film, on retrouve bien le côté Lost in La Mancha de cette scène ! »

J'ai passé un très bon moment. Le scénar est assez classique, les deux loosers magnifiques essayent de se sortir de leurs galères, une petite troupe de randonneurs pas avertis avec leurs soucis.C'est gentil, drôle, affectueux et très bien joué. J'adoré le personnage ...

Une comedie feel good. Sans pretention mais bien agréable.Traite de la reussite, l echec, la depression, la nature, les relations familiales, l 'aventure...Tres beau décors dans les pyrénées ...

Pio Marmaï, Philippe Rebbot et Camille Chamoux, c'est bon je suis bien.Le film est totalement inégale mais au milieu de ce horse movie nauséeux des fines herbes me donnent plaisir dans l'aventure. Un feel good movie dans lequel triomphe la cohésion, l'esprit d'équipe, l'entraide ...