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Chacun à son poste et rien ne va
CHACUN À SON POSTE ET RIEN NE VA en VOD
- De
- 1974
- 108 mn
Ce film n’est pas disponible
Parce qu'au-delà de son récit autant comique que poignant, ce film choral longtemps resté inédit en France offre une vision extraordinaire de Milan.
En 1974, Gino et Carletto, deux jeunes du Sud de l'Italie, viennent de poser leurs valises à Milan. Sur place, ils aident Adelina, fraîchement arrivée également, à retrouver sa cousine Isotta. Les deux hommes parviennent à obtenir un emploi à l'usine, pendant que Adelina devient femme de ménage...
Ce film n’est pas disponible
- Comédie
- Italie
- Tous publics
- VO - HD
PARCE QUE
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PARCE QUE
Réalisé en 1974, Chacun à son poste et rien ne va aborde à travers un récit enlevé et plein de vie la question des habitants du sud de l’Italie poussés vers le nord pour échapper à la pauvreté. Il offre un regard sans concession sur la réalité sociale et s’en prend joyeusement à la société de consommation et aux injustices d’un système déshumanisant. Chacun à son poste et rien ne va (Tutto a posto e niente in ordine, en titalien) devait occuper une place particulière dans le coeur de Lina Wertmüller, puisqu’elle a choisi d’en reprendre le titre pour intituler ses mémoires.
Dès la séquence d’ouverture qui accompagne avec fluidité deux personnages arpentant les rues de Milan, on est emporté par « Traffic Boom », magistral morceau jazzy composé par Piero Piccioni. Ce son a tellement séduit les frères Coen qu’ils l’ont intégré à la B.O de leur Big Lebowski..
Lina Wertmüller n’a pas son pareil pour traduire le chaos et les mille visages de la mégapole moderne. A coups de travellings, elle explore l’espace urbain et sa caméra en mouvement nous fait à la fois découvrir d’incroyables bâtiments modernes et nous plonge au coeur de lieux que l’on a rarement l’occasion de voir au cinéma comme les abattoirs ou les halles.
Derrière ses lunettes à monture blanche auxquelles elle est restée fidèle tout au long de sa vie, la réalisatrice Lina Wertmüller abritait un regard pétillant et malicieux. Son cinéma en liberté ne craignait pas d’aborder des thèmes sensibles et graves comme les avortements clandestins mais la cinéaste s’autorisait aussi des séquences d’une grande audace et ne dédaignait pas la bouffonnerie comme dans cette scène où un personnage se venge d’un autre en faisant recouvrir d’excréments sa voiture (intérieur et extérieur ! ).
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