Tous les films de Court-Métrages

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Parce que le duo Dominique Abel et Fiona Gordon offre, comme ici, des pépites burlesques et tendres qu'il faut absolument découvrir.

Parce que Florence Miailhe réalise ses films grâce à la technique de la peinture sur verre, pour un résultat d'une rare beauté.

Parce que ce dessin animé plein de gags nous rappelle le bon vieux temps du cinéma burlesque muet.

Parce que cette séance de psy pas comme les autres illustre impeccablement le principe de l'inquiétante étrangeté.

Parce que c'est une pépite du cinéma fantastique français, à une époque où le genre était délaissé dans le pays.

Parce que juste à travers les mains, des gens racontent des histoires touchantes, amusantes, faussement anecdotiques.

Dès ses débuts, le futur réalisateur de "L'emploi du temps" et "Entre les murs" nous parlait déjà d'engagement politique.

Parce que cette ode au rêve réunit Mathieu Kassovitz et Vincent Cassel, un an avant La Haine.

Parce que le 71 rue Blanche est l'adresse de l'atelier du sculpteur Christophe Boutin, coréalisateur du film.

Pour la brève rencontre de deux grands acteurs comiques français: Pierre Richard et Jacques Villeret.

Parce que ce troisième et dernier court métrage réalisé par Claude Miller a été interdit aux moins de 18 ans à sa sortie en raison de son antimilitarisme.

Parce que c'est le seul film en prises de vue réelles de Jean-François Laguionie, grand cinéaste d'animation.

Parce qu’on trouve parmi les seconds rôles (l'équipe de tournage) le futur réalisateur Patrice Leconte et le théoricien du cinéma Jacques Aumont.

Parce que le sujet de ce court métrage (la torture) lui a valu plusieurs mois d'interdiction de diffusion.

Parce que le personnage principal a le même nom que son interprète, la regrettée Juliet Berto, icône de la Nouvelle Vague vue chez Godard et Rivette avant de réaliser ses propres films.

Parce que c'est un témoignage précieux sur la vie paysanne durant la première moitié du 20e siècle.

Parce qu'en scrutant les gestes du quotidien, Guy Gilles a créé un portrait de Paris et de la France de 1965.

Parce qu'on n'a pas tous les jours l'occasion de découvrir les aventures d'un chameau facétieux à travers la Tunisie.

Parce qu'après "La Pointe courte" et avant "Cléo de 5 à 7", Agnès Varda réalisa, tout en fantaisie et couleurs irradiantes, un documentaire sur les châteaux de la Loire.

Parce que c'est ce qu'on appelle un "film sans caméra", dessiné directement sur la pellicule.

Parce que Jacques Rozier nous entraine sur les chemins de l'école buissonnière et des rivières varoises, dans un rythme empreint de fraîcheur et de liberté.

Parce que ce titre imprononçable correspond au nom latin du Manchot Empereur, qui est justement le sujet du film.