PAPI-SITTER

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Les contraires s’attirent, c’est bien connu. Et c’est sur cette axiome que fonctionne si bien Papi Sitter : l’affrontement, une veille de bac, entre les deux grands-pères d’une adolescente à la veille de son grand examen. Gérard Lanvin campe un gendarme très à cheval sur la discipline et les principes, tandis qu’Olivier Marchal joue un ancien patron de boîte de nuit. Quelle vision va s’imposer ? Peu importe. Car entre les deux, la gamine dissipée, interprété par Camille Aguilar, va surtout s’ingénier à jouer l’un contre l’autre et faire à sa manière… 

Philippe Guillard, ancien journaliste rugby à Canal + a eu l’idée du film sur le tournage du Fils à Jo, sa première réalisation. On est en 2010, Lanvin et Marchal sont dans la distribution et tous les jours ils ont la visite du père du réalisateur, ancien gendarme, gentiment psychorigide, que tout le monde sur le plateau finit par appeler “Mon Capitaine”. Le film lui est dédié. 

Gérard Lanvin s’était particulièrement attaché à la personnalité de ce père à l’époque. C’est même lui qui à la fin du tournage avait suggéré à Philippe de l’écrire un jour un rôle qui s’inspirerait de son père. Des années plus tard, le personnage de l’autre grand-père a été inspiré à Philippe Guillard par le vieil homme un peu vicelard sur les bords que jouait Robert de Niro dans Dirty Papy.   

 
Dans le même genre vous pouvez trouver IL EST GÉNIAL PAPY ! (Une vision amusée de ce que peut être la relation entre un grand-père et son petit-fils.) ou encore LE FILS À JO (Les rapports intergénérationnels entre pères et fils était déjà au centre du premier film de Philippe Guillard.).

Au cinéma, l’univers de Philippe Guillard, ancien trois-quart aile, transpire son amour pour le sport. C’est même un élément récurrent dans ses films. Dans Le Fils à Jo, c’était le rugby, dans On voulait tout casser, la voile et pour Papi-Sitter, c’est le surf, tournage sur la côté landaise oblige. C’est déjà dans le Sud-Ouest que Guillard avait trouvé le décor idéal de son premier film, Le Fils à Jo. 

L’énergie et la bonne humeur que le film dégage, doivent beaucoup à la lumière qui inonde tous les plans. Ici, elle est signée Denis Rouden, un des plus prestigieux chefs opérateurs français à qui on doit notamment d’avoir éclairé 36 Quai des Orfèvres, Astérix et Obélix : au service de sa Majesté ou la série Braquo. Philippe Guillard, qui visiblement croit en la magie, assure qu’il a suffit qu’il confie à son directeur de la photographie qu’il rêvait d’un film lumineux pour qu’il se mette à faire beau sur la côte basque. Tourné durant l’automne, l’équipe n’a pas eu un jour de pluie en deux mois de travail. 

Auteur de deux romans avant de tracer sa route comme scénariste, Philippe Guillard a coécrit cinq scénarios avant de passer derrière la caméra, tous pour Fabien Onteniente : Trois zéros, People, Camping et enfin Disco. Bon camarade, il ne manque jamais de dire combien il a appris en se mettant à son service, sur la structure d’une histoire, ou sur la construction d’une scène. Des exercices plus périlleux qu’on n’imagine, mais dont Philippe Guillard se sort ici plus qu’avec les honneurs. 

Une comédie très drôle avec Gérard Lanvin en grand père et olivier Marchal en grand père aussi .Quand les deux se déteste au début et s'affronte c'est a mourir de rire .Cette comédie fait du bien surtout en se moment pour moi .PS j'ai perdu mon père Ya 4 mois ...

... Vive les vrais comédiens... Entre 10 jours sans maman, Lucky, Mine de rien, Ducobu 3 il n'y a pas à hésiter une seconde. Papi Sitter est une très bonne surprise... car il faut bien dire que dans la bande-annonce il n'y avait rien. Voilà donc une comédie populaire où ...

En avant première avec la présence du réalisateur ,de la jeune comédienne Camille Aguilar et de Gérard Lanvin .Ce dernier nous le connaissons bien ,souvent bourru ,froid carré comme dans ce rôle du capitaine de la gendarmerie,par contre un regret qu' Olivier Marchal ne ...