ON L'APPELLE CATASTROPHE en VOD
- De
- 1983
- 80 mn
Projectionniste dans un cinéma, Antoine Malibran vient chercher sa petite amie Carole à la sortie de la banque où elle travaille lorsqu’il est pris en otage par des braqueurs en fuite. Arrêté en possession de l’argent, il est envoyé en prison et côtoie de dangereux criminels dont il gagne le respect en s’évadant par erreur avant de revenir se livrer aux gardiens.
À l...
- Comédie
- France
- Tous publics
- VF
PARCE QUE
Parce que le film marque le premier rôle principal de Michel Leeb, connu jusqu'à présent pour ses talents d'imitateur. Sa prestation volontairement délirante rappelle les outrances de son modèle, Jerry Lewis, auquel il emprunte les grimaces cartoonesques. Son abattage comique insuffle un rythme digne des meilleures comédies de Louis de Funès, dont on trouve également une imitation saisissante sous les traits du comédien Daniel Darnault dans le rôle d'un directeur de prison quelque peu excentrique.
Parce que le film permet de redonner de la visibilité à l'oeuvre de Richard Balducci, vieux routier de la comédie franchouillarde aux titres pour le moins expressifs : Prends ta Rolls et va pointer, N'oublie pas ton père au vestiaire, Par ici la monnaie, Y'a pas l'feu, jusqu'au plus surprenant La Face cachée d'Adolf Hitler... Une carrière cohérente, populaire et généreuse pour l'homme à l'origine de l'idée originale de la série du Gendarme de St Tropez, dont la notoriété fut vite eclipsée par celles de Louis de Funès et Jean Girault.
Parce-qu'avec son scénario loufoque et ultra-référencé, multipliant les clins d'oeil au cinéma, On l'appelle Catastrophe peut être considéré comme un ancêtre de comédies absurdes telles que La Cité de la peur ou plus encore la série des OSS 117 de Michel Hazanavicius. Exotisme, second degré, moquerie du machisme de son anti-héros, et ruptures du 4e mur, tous les ingrédients sont à l'écran pour proposer un spectacle inventif et inhabituel pour l'époque.
Parce-que le film est un festival de trognes et de caméos, défilant dans un panorama rigolard d'une époque révolue du cinéma français : Michel Galabru en directeur de banque gargantuesque, Darry Cowl et son phrasé inimitable en juge d'instruction véreux, ou encore Ticky Holgado, sa bouille ahurie et son accent chantant, dans l'un de ses premiers rôles en homme de main incompétent...