LOLITA

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Le remake est-il un acte sacrilège ? En tout cas, à l’annonce du tournage en 1997 d’une nouvelle version de Lolita par le réalisateur de Neuf semaines ½, tout le monde a crié au scandale. Et pourtant. Avec son adaptation, Adrian Lyne a voulu être plus respectueux du sulfureux roman de Vladimir Nabokov que ne l’avait été le génial Stanley Kubrick. Et comme 35 ans séparent les deux films, Lyne pouvait se permettre d’être plus explicite dans son filmage des rapports entre Humbert Humbert, ce prof de français tombé amoureux de la fille de sa logeuse, une nymphette surnommée Lolita.

Mais ce n’est pas la seule différence. Lyne a recentré son film sur le personnage principal, joué ici par Jeremy Ironsfilm sur le personnage principal, joué ici par Jeremy , et évoque son passé amoureux, comme c’est le cas dans le livre, ce que Kubrick n’avait pas fait.

Et puis ce Lolita a le mérite de nous faire découvrir une jeune actrice, Dominique Swain, qu’on n’avait fait qu’apercevoir dans Face off de John Woo. Mais attention ; vous ne verrez que l’actrice. Pour les scènes de nu, elle a été doublée. Et pour cause : à l’époque du tournage, la comédienne avait tout juste quinze ans.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BEAU-PÈRE ou encore L'AMANT .

Neuf semaines ½, Liaison fatale, Proposition indécente. En seulement trois films, le réalisateur anglais Adrian Lyne s’est imposé comme une sorte cinéaste politiquement incorrect des mœurs modernes. Ce qui ne l’a pas empêché de travailler avec les plus grandes stars : Michael Douglas, Mickey Rourke, Kim Basinger, Demi Moore, Glen Close ou même Robert Redford.

Le casting de Lolita a été plus compliqué. Dans un premier temps, Dustin Hoffman avait été engagé pour le rôle principal et Gérard Depardieu pour celui de Clare Quilty, le concurrent de Humbert Humbert. Et ce sont finalement Jeremy Irons et Frank Langella qui les ont joué. Idem pour le personnage de Lolita. Plus de 1500 jeunes actrices ont été auditionnée, dont Christina Ricci et Natalie Portman, qui a refusé le rôle. Dominique Swain a finalement été retenu. Mais bien que son interprétation lui ait valu quelques nominations à des prix mineurs, dont meilleur baiser aux MTV awards, sa carrière n’a pas vraiment décollé par la suite.

Et celle de ce Lolita non plus. Aux Etats-Unis, le film ayant été abandonné par son distributeur initial, il n’est sorti que dans un tout petit nombre de salles pour finir par être diffusé directement à la télévision. Cela n’a pas empêché Adrian Lyne de refaire un film quatre ans plus tard : Infidèle avec Richard Gere et Diane Lane. Une histoire de trahison conjugale qui n’est autre qu’un remake de La femme infidèle de Claude Chabrol.

«Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme.» Une encre de sang rédige le début de ce récit sulfureux, le clôture. Il goutte sur les touches d'un piano jouant seul, dessine une bulle mortifère sur les lèvres d'un sadique défunt, colle l'épingle ...

Mais quel boulet... La tête en l'air, je me suis retrouvé sur mon ordi avec ce remake d'Adrian Lyne du Lolita de Nabokov, au lieu de l'adaptation de Kubrick... Et comme je n'ai pas lu le livre non plus, mon appréciation sera donc certainement plus objective que d'autres ! :p Oui, ...

Je n'ai pas encore vu la version de Kubrick ni lu le livre donc je ne peux pas faire de critique sur l'adaptation du livre ou le remake. L'histoire est touchante et je trouve ça intéressant de la voir du point de vue du "père". On voit clairement le double jeu de Lolita. C'est ...