LE GRAND SOMMEIL en VOD
- De
- 1947
- 109 mn
Le détective privé Philip Marlowe est engagé par le général Sternwood dont la deuxième fille, Carmen, est menacée par un maître chanteur. Tandis que Marlowe tente de démêler l’écheveau des intrigues avouées et inavouées, ainsi que des forces en présence, les cadavres s’accumulent et il tombe amoureux de Vivian, la fille aînée du Général. Lorsque celle-ci lui deman...
- Policier / Suspense
- Etats-Unis
- Tous publics
- VM
1 MIN AVANT
Il y a deux idées reçues sur Le Grand Sommeil de Howard Hawks : 1/ c’est un chef d’œuvre 2/ l’intrigue du film est incompréhensible. Bien qu’il faille se méfier comme de la peste des idées reçues, ces deux assertions sont tout à fait justifiées !
Le roman de Raymond Chandler, The Big Sleep/Le Grand Sommeil, publié en 1939, est le troisième de son auteur à être adapté au cinéma après Double Indemnity/Assurance sur la mort, réalisé par Billy Wilder, et Murder my Sweet : Adieu ma belle, par Edward Dmytryk. Chandler étant sous contrat à la Paramount, Hawks, qui fait partie de l’écurie Warner, se tourne, pour l’écriture du scénario, vers William Faulkner, avec lequel il vient de travailler sur To have and have not/Le port de l’angoisse. Il lui associe Leigh Brackett, une jeune femme de vingt-huit ans auteur de romans policiers. Faulkner et Brackett écrivent chacun de son côté, se répartissant un chapitre sur deux avec mission de simplifier l’intrigue policière et de mettre en avant l’histoire d’amour entre le détective Philip Marlowe et la fille aînée de son client, Vivian Sternwood, puisque les vedettes du film seront Humphrey Bogart et Lauren Bacall.
Le tournage commence le 10 octobre 1944, alors que le scénario n’est pas terminé : la fin pose problème et certaines zones d’ombres subsistent. D’ailleurs, on raconte qu’au cours du tournage, Bogart demanda à Hawks qui avait tué un des personnages, nommé Owen Taylor. Le réalisateur s’en enquérit auprès de ses scénaristes qui avouèrent tous deux qu’ils l’ignoraient. Un télégramme fut alors envoyé à Raymond Chandler qui répondit : «Je ne sais pas !». Même si on ne comprend pas tout, on s’en moque : les acteurs sont prodigieux, l’électricité entre Bogart et Bacall est palpable, l’ambiance est extraordinaire.
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