LE CHAPERON ROUGE

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En enlevant le mot « petit » du titre de son film, le transformant en Le Chaperon Rouge, la réalisatrice américaine Catherine Hardwicke fait de ce célèbre conte populaire pour enfants, une œuvre cinématographique plutôt destinée aux adolescents et aux plus grands, qu’aux tout petits.
Le scénario pour sa part se sert du conte original comme base pour sa trame, mettant en scène une jeune fille de rouge vêtue, qui court un grand danger lorsque les habitants du village où elle vit, décident de traquer le loup garou qui terrorise la région à chaque pleine lune et qui a surtout rompu le pacte que les villageois avaient réussi à sceller avec lui. La belle a aussi une grand-mère aux attitudes peu rassurantes et n’échappe elle-même pas aux bizarreries puisqu’elle possède le don de communiquer avec la bête. 

Catherine Hardwicke qui avait frappé fort dès son premier film pour le cinéma Thirteen, sorti en 2003 et qui relatait les tentatives désespérées d’une mère dans le but de sauver sa fille adolescente récupérée par une bande de jeunes voyous, a par la suite à nouveau fait parler d’elle en réalisant Twilight Chapitre 1 : Fascination. Elle y développait déjà son goût prononcé pour les histoires de très jeunes filles fascinées justement, par les créatures à tempérament quelque peu monstrueux.

Dans Le Chaperon Rouge, produit s’il vous plaît, par Leonardo DiCaprio, Catherine Hardwicke confie le rôle titre à Amanda Seyfried, la fille de Meryl Streep dans la version cinématographique de Mamma Mia, et l’héroïne de Chloé du canadien Atom Egoyan, où elle donnait la réplique à Liam Neeson et Julianne Moore.
On y retrouve également dans le rôle du Père Salomon, l’acteur Gary Oldman, le Sirius Black de la saga des Harry Potter, et le lieutenant James Gordon dans Le Chevalier Noir. Et puis dans le rôle du père de l’héroïne, Billy Burke, transfuge de la saga Twilight où il incarne le personnage de Charlie Swan.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA COMPAGNIE DES LOUPS (La soeur morte, la grand-mère, le voisin qui fait la cour à l'héroïne, les dangers que peut courir une jeune fille en fleur.) ou encore LA BELLE ET LA BETE (Les rapports père-fille, la relation du monstre à l'humain, le sacrifice.).

Un conte médiéval gothique, une histoire d’amour à trois, des décors en carton pâte et des couleurs chatoyantes constituent le parti pris de la réalisatrice Catherine Hardwicke afin de nous raconter à sa manière, l’histoire du Petit chaperon rouge. Et en y regardant à deux fois, l’on ne peut s’empêcher de trouver des correspondances avec Twilight Chapitre 1 : Fascination réalisé par la même Hardwicke. La forêt immense, les personnages aux pupilles qui se dilatent, les créatures monstrueuses qui revêtent une forme humaine et se fondent dans la masse. Autant d’éléments qui tendent à prouver comment Catherine Hardwicke, après avoir été évincée de la saga Twilight par la société de production Summit entertainment, puisqu’elle n’en réalisa que le premier épisode, chercha un nouveau sujet dans lequel elle pourrait caser ses fantasmes de cinéaste. Ce fut chose faite avec Le Chaperon Rouge.

Selon la réalisatrice, le conte du Petit chaperon rouge, contient des éléments bien plus sombres et bien plus inquiétants qu’il n’y paraît. Et qui en redoublent l’intérêt. L’idée d’une fille qui traverse seule les bois et se fait suivre et aborder par un loup est infiniment plus mystérieuse et parlante à bien des niveaux que la lecture que l’on en fait aux enfants. Pour les adultes, dixit Catherine Hardwicke, le sous-texte apparaît en plein jour. Car bien plus que se méfier des inconnus, il s’agit-là d’affronter la peur que nous avons de ceux qui nous sont proches et que nous côtoyons au quotidien. Le Père Salomon, joué par Gary Oldman dans le film, met en garde les villageois contre la bête qui aurait pris une forme humaine et qui vivrait au milieu d’eux. Catherine Hardwicke reconnaît aussi son penchant pour les histoires d’amour. Notamment entre jeunes. Et même si elle raconte dans ses films des fables fantastiques voire horrifiques, elle n’y trouve un véritable intérêt que si l’amour en devient l’une des composantes essentielles. Ainsi dans Le Chaperon Rouge, l’héroïne se retrouve déchirée entre ses sentiments pour le jeune homme qu’elle a toujours porté dans son cœur, et l’homme auquel ses parents la destinent, et qui lui est infiniment dévoué.

Amanda Seyfried qui joue le chaperon rouge, raconte avoir été frappée par l’esprit jeune de Catherine Hardwicke, qui à 55 ans lors du tournage, s’adressait à ses comédiens de trente ans ses cadets, dans un langage propre à leur âge. Quant à Julie Christie qui joue la grand-mère, vous aurez peut-être reconnu en elle la madame Rosmerta de  Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, ou encore, souvenez-vous, celle qui inspira au compositeur Maurice Jarre le fameux thème de Lara dans Le Docteur Jivago de David Lean, sans oublier le Fahrenheit 451 de François Truffaut. Mais qu’est-il arrivé à ses magnifiques yeux bleus, sommes-nous en droit de nous demander ? Et bien, la réalisatrice Catherine Hardwicke souhaitant que seule l’héroïne émerveille le spectateur de son regard clair, décida de faire porter à Julie Christie tout comme à d’autres acteurs du film, des lentilles de contact couleur marron.

L'un de mes nombreux films préféré,je ne comprend pas qu'il sois si mal noté. Bref on s'en fou de vos avis moi j'ai adorer c'est le plus important et Amanda Seyfried est parfaite dans ce rôle. Et j'ai surtout mis 10 parce que mes deux acteurs favoris joue dans ce film,Shiloh ...

Un conte horrifique qui mixe la la fameuse legende du chaperon rouge et du jeu Le Village: Mais qui est le loup-garou? Un peu à la scream, on essaie deviner le loup. On ne s'y ennuie pas et visuellement ca reste beau ^^ ...

La bonne annonce est vraiment nulle mais l'histoire du chaperon rouge + Amanda Seyfried + Gary Oldman = j'ai quand même envie de le voir. Et finalement, comme je m'attendais à quelque chose de vraiment très ennuyant, j'ai plutôt apprécié le film. Les acteurs sont pas si mauvais ...