FORCES SPÉCIALES

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Dans Forces spéciales, Elsa Casanova, grand reporter, est prise en otage en Afghanistan, par les talibans. Face à la menace de son exécution, une unité des Forces spéciales françaises est dépêchée sur place afin de la libérer.  La mission est un succès sauf que les ex-ravisseurs ne l’entendent pas de cette oreille. Commence alors une chasse à l’homme au cours de laquelle Elsa Casanova et ses sauveteurs devront affronter mille et un dangers et par la même occasion, tisser des liens d’une nature compatible avec l’environnement dans lequel ils évoluent, autrement dit non dénués de violence.

Stéphane Rybojad qui signe ici son premier long métrage pour le cinéma, a déjà officié pour la télévision en réalisant des documentaires, notamment pour l’émission "Envoyé spécial".

Il a confié le rôle d’Elsa Casanova à Diane Kruger qui fut précédemment Hélène de Troie dans le film Troie de Wolfgang Petersen. Et puis pour ce qui est des membres du commando qui partent à sa rescousse, l’on retrouve essentiellement Djimon Hounsou, ancien mannequin devenu acteur, vu dans Blood diamond d’Edward Zwick, Benoît Magimel, alias Vincent dans Les petits mouchoirs de Guillaume Canet, Denis Ménochet, Alex l’amoureux transi dans Les adoptés de Mélanie Laurent, et Raphaël Personnaz remarqué dans La princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier.

Le film a été tourné dans des conditions de sécurité particulièrement précaires, au Tadjikistan, état voisin de l’Afghanistan auquel il ressemble beaucoup, et avec la participation très enthousiaste selon les dires de Stéphane Rybojad, de la population locale qui était enchantée de voir en vrai l’acteur Djimon Hounsou qu’elle avait découvert au cinéma dans Gladiator de Ridley Scott, en version russe.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver DEMINEURS (Comme pour "Forces spéciales", le film de Kathryn Bigelow s'inspire d'une réalité militaire.) ou encore KILLER ELITE (Dans ce film de Gary McKendry, basé sur des faits réels, des membres des Forces spéciales britanniques sont pourchassés par des assassins.).

La plus grande difficulté pour le réalisateur Stéphane Rybojad, ne fut pas de tourner des séquences dangereuses dans un pays lointain, mais de convaincre des producteurs et notamment des chaînes de télévision, en France, de participer au financement d’un film dont le rôle masculin principal serait tenu par un acteur noir, en l’occurrence Djimon Hounsou. Certains lui auraient même affirmé que s’il insistait, il ne pourrait jamais tourner son film. Rybojad a insisté arguant que la diversité raciale se veut être l’une des réalités de l’armée aujourd’hui, et le film s’est finalement fait.

Quant à son choix de Diane Kruger pour incarner le personnage d’Elsa Casanova, Rybojad l’explique de par le fait qu’il connaît beaucoup de grands reporters femmes et que ces dernières sont souvent  belles, voire du genre que l’on peut difficilement imaginer, lorsqu’on les voit à Paris, capables de vivre seules à l’autre bout du monde, portant des jeans et des Converse et buvant du whisky dans un bar. Elles ont toutes, dit-il, une dureté de façade qui n’est autre qu’une sorte de protection. Diane Kruger appartient donc selon Rybojad, à cette catégorie de belles femmes blondes aux yeux clairs, un peu froides, inaccessibles, mais qui dès qu’elles commencent à fondre, n’en sont que plus attachantes. Voilà qui est dit. Avis donc aux garçons du Café de Flore à Paris, qui lorsqu’ils lui servent son thé, sont tout retournés et osent à peine lui adresser la parole.

Pour le rôle de Marius, Stéphane Rybojad a engagé le vrai Marius, tout simplement. Un homme, Alain Alivon de son vrai nom, qui a passé une grande partie de sa vie dans l’armée affublé du sobriquet de Marius, et un expert des Forces spéciales, rencontré lors du tournage d’un documentaire pour "Envoyé spécial" sur le commandement de cette unité en particulier. C’est d’ailleurs grâce à son intervention, que les acteurs masculins du film suivirent un stage d’une semaine dans les commandos de marine de Lorient. Rybojad raconte comment les gars des Forces spéciales percevaient les acteurs tels des extraterrestres, et vice et versa. Et d’ajouter que les comédiens se sont très rapidement adaptés par la suite, à l’état d’esprit des lieux.

Pendant ce temps, le réalisateur avait pris soin d’organiser plusieurs rencontres entre son actrice Diane Kruger et des femmes grands reporters, afin qu’elle en capte la mentalité et les motivations.

Pour ce qui est de la collaboration de l’armée française au projet, notamment le soutien logistique, là aussi tout comme pour Marius, ce sont les relations tissées par Rybojad avec les militaires au cours de ses tournages pour "Envoyé spécial" qui lui ont ouvert des portes normalement presque inaccessibles. Le cinéaste se plait par ailleurs, à préciser que toute cette histoire n’aura pas coûté un euro au contribuable. Il se serait en effet adapté aux possibilités de l’armée plutôt que de lui imposer les exigences du tournage, ce qui aurait engagé des dépenses faramineuses. 

Voilà ce que j'attends du cinéma français ! "Forces Spéciales" est un film de guerre qui se concentre avant tout sur les personnages et leurs émotions et ne fait pas de l'adrénaline pour l'adrénaline. Enfin un hommage à nos troupes engagées dans des terrains difficiles ...

Décrié par les bien-pensants, ce film a le mérite d'exister. Aujourd'hui, nous n'avons plus pour héros que des mecs qui mettent leur slip sur un collant moulant, qui portent un masque pour le mystère, une cape pour le fun et des bottines vernies pour faire plus gay. Nos ...

j'avais envie de le voir mais en même temps j'avais très peur à cause de Benoît magimel et des critiques très virulentes de la presse. le début est assez effrayant et pourrait être fatal pour un épileptique tant le montage est nerveux et donne mal au crâne. mais au final ...