DREAM HORSE

en VOD

Dans un village du pays de Galles, Janet mène une vie pépère. Peut-être un peu trop pépère, entre un mari qui ronfle, son boulot de caissière et manutentionnaire dans un supermarché local, un autre job de serveuse et des parents légèrement dépendants.  

Au bar, elle rencontre un jour Howard, fiscaliste ruiné par les courses des chevaux. Et les animaux, c’est la passion de Janet. Elle décide d’acheter une jument et d’investir dans la compétition, avec ses économies, mais aussi en faisant appel à l’esprit d’entreprise des habitants du coin. 

Entre comédie sociale dans la plus pure tradition britannique et film de sport, Dream Horse raconte l’histoire d’une femme qui s’offre une deuxième vie, en même temps qu’elle ravive tout un esprit de communauté. Ça s’appelle un vrai feel good movie !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver PUR SANG, LA LÉGENDE DE SEABISCUIT (À l'instar de Dream Alliance qui passionnait les foules galloises, Sea Biscuit fut un cheval qui passionna l'Amérique par ses exploits sportifs.) ou encore THE SINGING CLUB (Ce film britannique, signé Peter Cattaneo, appartient comme DREAM HORSE à ces feelgood movies dont nos voisins outre-Manche ont le secret.).

Dream Horse est inspiré de l’histoire vraie du cheval de course Dream Alliance, né en 2001, fils de l’étalon Bien Bien et de Rewbell, jument achetée 350£ par le couple Vokes dont l’expérience animalière se limitait à l’élevage de lévriers et les courses de pigeons. Le film est assez fidèle aux faits réels… car le cheval, bien qu’il ait gagné de multiples courses, n’a jamais été un grand champion mais plutôt une célébrité, avec certains problèmes de santé, qui rapporta un tout petit peu d’argent aux membres du syndicat qui en était propriétaires – ils étaient plus nombreux dans la vie que dans le film. 

L’histoire extraordinaire de Dream Alliance et de ses propriétaires a d’abord fait l’objet d’un documentaire en 2015 – soit trois ans après que le cheval de course a été mis à la retraite. Son titre ? Dark Horse : The Incredible True Story of Dream Alliance. Il a été présenté au Festival du film indépendant de Sundance où il a remporté le prix World Cinema Audience. Cinq ans plus tard, c’est Dream Horse, la fiction signée du réalisateur gallois Euros Lyn, qui était projeté au même prestigieux festival. Il est reparti sans prix mais les critiques ont été excellentes, soulignant ses qualités de crowdpleaser (ces films doués pour contenter les spectateurs). 

En 2000, le Gallois Euros Lyn avait réalisé un premier long-métrage Diwrnod Hollol Mindblowing Heddiw, adaptation du roman du même nom, écrit en gallois. Le film n’avait pas fait grand bruit – il est même introuvable – mais cela lui a permis d’être embauché pour travailler à la télévision anglaise. Régulièrement, il réalise des épisodes de séries télé, comme Torchwood (dont il a mis en scène 5 épisodes), Doctor Who (12 épisodes), Broadchurch (2 épisodes), Happy Valley (3 épisodes) ou À la croisée des mondes (1 épisode). Dream Horse est son premier film qui voyage à l’international, avec un succès très aléatoire cependant. En France, par exemple, son box-office n’a pas excédé les 10700 entrées.