BLACK SNAKE, LA LÉGENDE DU SERPENT NOIR

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Quelque part en Afrique noire, un brave garçon rentre chez lui. Mais le pays est dirigé par un dictateur cynique et clinquant qui y fait régner l’injustice. Alors le brave Clotaire va se transformer en Black Snake, le justicier.

Premier superhéros africain, autoproclamé en tout cas, Back snake est une joyeuse parodie signée d’un couple, Karole Rocher et Thomas N'Gijol. Le comique incarne, devant la caméra, le héros masqué et capé.

Cette parodie joyeuse, sortie en 2019, a été produite en France et la plupart des blancs y jouent les méchants. On y découvrira d’ailleurs un Edouard Baer enfouraillé faisant les joies de la Françafrique. Et maintenant rampez devant le serpent noir !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BIENVENUE AU GONDWANA MAMANE (2017) (Une autre évocation railleuse des dysfonctionnements de l'Afrique, entre corruption, escroqueries, idéalisme, cynisme postcolonial. Une comédie qui n'épargne personne ni blancs, ni noirs, ni républiques bananière, ni tutelle arrogante. Bref un autre film pour rire sur la Françafrique.) ou encore THE DICTATOR DE LARRY CHARLES (2012) (Une farce drôle et très noire avec l'inénarrable Sacha Baron Cohen dans le rôle d'un tyran africain qui n'est pas sans rappeler ou Saddam Hussein ou Muammar Khadafi dans l'outrance, la cruauté ou la posture. Le film fait référence au chef-d'oeuvre de Chaplin mais sans en avoir la subtilité humaniste.).

Plutôt inspiré par l’humour des films d’action de Hong-Kong à la Jackie Chan, cette comédie extravagante, située dans les roaming seventies, est née d’un stand up de Thomas N'Gijol, un des jeunes comiques sorti de la cuisse de Djamel, dans son « Djamel Comedy Club ». Il y jouait notamment un sketch évoquant un « superman noir ». Dix ans plus tard il va tourner son troisième film comme cinéaste en Afrique du sud, cosigné par son épouse Karole Rocher qui y joue aussi la journaliste.

Evidemment ses maîtres sont le petit dragon Bruce Lee ou encore Richard Pryor, mais il n’est pas interdit de voir en Black Snake l’improbable rencontre humoristique entre les premiers Eddie Murphy et le Sacha Baron Cohen de The dictator. La critique d’une Afrique corrompue, foutraque, et languide y est souvent réjouissante autant qu’iconoclaste. Thomas Ngijol, né à Paris il y a 40 ans de parents camerounais, n’avait selon ses dires qu’une connaissance fantasmée de l’Afrique. C’est aussi ce qu’il met en scène, les caméos naïfs pour nombre d’enfants issus de l’immigration du « pays », celui raconté par leurs parents. Une véritable zone imaginaire.

L’artiste a pris des cours de combat et fait régler les scènes d’action par Alain Figlarz qui, entre autres production, a réglé les chorégraphies meurtrières de Jason Bourne. Car même un super antihéros doit être suffisamment crédible pour être délicieusement ridicule. Avec un pseudo costume à la frelon vert, une cape bidon et des pouvoirs de mamba stupide, le lascar a fière allure, enfin presque. Après tout il roule en 4L.

Une très bonne comédie qui parodie les films de super héro. L'histoire est sympa mais je trouve dommage que le début du film soit aussi court j'aurais voulu plus d'explications avec le président du pays d'Afrique et le président français mais après les blagues ...

S'il existe un domaine où le film n'était pas très aisé, c'était de trouver le juste équilibre entre les clichés et... le racisme. Autant dire que ce n'est jamais gagné.Peut-être que dans dix, vingt ans, on aura encore changé de regard mais par-delà ce ...

Ahah encore un film qui va se faire défoncer par le public et les critiques car ça ne fait pas bien d'avoir kiffé, un peu comme ma cop qui m'a dit avoir trouvé le film nul alors que je l'ai surprise à rire plusieurs fois. Mais pourquoi n'assume-t-on jamais de rire des films ...