BAD BOYS : RIDE OR DIE en VOD
- De
- 2024
- 111 mn
- Aventure / Action
- Etats-Unis
- Tous publics
- VM - HD
PARCE QUE
Parce que la série Bad Boys est profondément ancrée dans la culture populaire et cela pour de bonnes raisons. Depuis le milieu des années 1990, ces policiers au tempéraments fort différents auxquels Will Smith et Martin Lawrence prêtent leurs traits, ont conquis le public mondial. Le premier incarne une tête brûlée, un séducteur au parler viril et aux méthodes peu orthodoxes. Le second joue un père de famille nettement plus calme. Le choc entre leurs deux natures que tout oppose fait le charme d’aventures dont Bad Boys: Ride or Die constitue le quatrième volet.
Ce bel exemple du « buddy-movie » (littéralement « film de potes » ) joue sur l’opposition entre les personnages qui parviennent à entretenir une amitié solide malgré leur comportements opposés face aux méchants de toutes sortes qui croisent leur route. Ce quatrième opus insiste sur le fait que le duo a pris de la bouteille au fil des années. Il est conçu pour que les fans aient le plaisir de retrouver les personnages comme s’ils étaient de vieux amis. Il est aussi prévu pour que ceux qui découvrent la saga ne soient pas perdus.
Ce mélange de cascades et de gags poursuit la tradition tout en transformant les héros en proies pour leurs collègues quand ils sont soupçonnés d’être corrompus. Adil Bel Ordi et Billal Wallah, réalisateurs du précédent film, Bad Boys For Life, ont pris la suite de Michael Bay qui avait signé Bad Boys et Bad Boys 2, avec une bonne dose de dynamisme. Fidèles à l’esprit de la saga, ils multiplient les séquences de fusillades et de cascades tout en insistant sur la loyauté qui unit les héros et leur chef décédé dont ils souhaitent blancheur la mémoire ternie par des « ripoux ».
Le producteur Jerry Bruckheimer, à qui on doit des franchises à succès comme Pirates des Caraïbes, Top Gun ou Le Flic de Beverly Hills, est le pilier des Bad Boys. Toujours à la pointe du progrès pour ce qui concerne l’action, il a insisté pour des des drones soient largement mis à contribution par les cinéastes. Il a aussi mis à leur disposition des « Snorricam", caméras qu’on peut fixer face aux acteurs de façon à montrer leurs déplacements de façon plus dynamique en suivant leurs mouvements.