AMAZONIA

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La découverte d’un milieu qui n’est pas le sien est parfois source de surprises et de dangers... Imaginez par exemple le dépaysement d’un habitant de Los Angeles soudain parachuté sur le plateau du Larzac ou un moine boudhiste confronté à une diffusion des Anges de la téléréalité...

Eh bien, c’est un peu ce qui arrive au petit singe, héros du film que vous allez découvrir. Un capucin élevé en captivité, jeté en pleine forêt amazonienne à la suite du crash de l’avion qui le transportait. Apprendre à se nourrir, survivre aux prédateurs, éviter les pièges d’un environnement hostile et trouver sa place parmi les siens : tel est le destin de cet animal, si fragile au milieu de ce monde inconnu et les rebondissements vous le verrez sont nombreux. 

A mi-chemin entre le documentaire et la fiction, le superbe film de Thierry Ragobert est le portrait époustouflant d’une nature sauvage, source de vie et de mort, d’espoir et de désillusion, de splendeur et d’horreurs…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver TARZAN (Singe ou humain : jetez une créature vivante habituée à la société au coeur d'un environnement sauvage et vous obtiendrez un formidable spectacle. Celui de l'apprentissage de la vie...) ou encore IL ETAIT UNE FORET (Ces deux films sont à mi-chemin du documentaire et de la fiction. Ils mettent en scène ces forêts primitives devenues rares mais indispensables à la survie des hommes...).

Les cinéastes sont en fait de grands masochistes ! Non contents de passer plusieurs années de leur vie sur un projet souvent difficile à concrétiser, ils se compliquent souvent l’existence en rajoutant des obstacles à un parcours généralement déjà bien encombré : Thierry Ragobert en est le parfait exemple. Non seulement il a choisi comme héros principaux de son film Amazonia des animaux, mais en plus, il est allé poser ses caméras dans une des contrées les plus hostiles au monde : la forêt amazonienne !

Un enfer vert humide, étouffant, peuplé de créatures dangereuses et de plantes parfois mortelles... Deux ans de repérages et de tournage ont au final été nécessaire pour parvenir d’abord à trouver les endroits les moins périlleux et ensuite à réussir à les filmer correctement, dans des conditions extrêmes pour le matériel. Je passe évidemment sur les bestioles en tout genre qui devaient absolument figurer à l’écran et dont certaines, comme le serpent Pico de Jaca, dont la quantité de venin mortel est capable terrasser un groupe d’éléphant. L’adorable reptile capturé pour le film a d’ailleurs brièvement échappé à la surveillance de ses nounous, créant une panique générale sur le plateau ! Puisqu’on parle des animaux, donc des acteurs principaux de Amazonia, notez que tous ou presque étaient des rescapés du braconnage et qu’après leur brève expérience de star de cinéma, ils ont trouvé refuge dans des associations spécialisées...

Vous l’aurez constaté, à l’inverse de beaucoup de films du même genre, aucune voix-off ne vient diluer la beauté des images, spectacle absolu qui ne souffre au propre comme au figuré aucune pollution. Un mot aussi du parcours de Thierry Ragobert, un des grands du film naturaliste. Il est frappant de constater sa passion pour les univers hostiles : avant Amazonia, il avait réalisé en 2006 avec la complicité de Jean-Louis Etienne un époustouflant documentaire sur les ours polaires de la banquise, intitulé La planète blanche...

Amazonia est un joli film documentaire animalier relaxant et qui fait plaisir à voir. On est plongé au coeur de la forêt amazonienne en compagnie de cette faune et flore magnifique, rarissime et ça fait du bien. Pas un chef d'oeuvre comme le fut par exemple "la marche de l'empereur", ...

Mon avis--- Je ne te cache pas que j'adore tout ce qui peut toucher au règne animal, et ici avec ce très beau film d'aventures-document et en plus pour tous les âges, c'est une découverte superbe cette nature exubérante, fourmillant de vies qui bougent et crient le jour et ...

Wahou, j'ai été agréablement surpris par le film... Mais attention je ne pense pas que ce film puisse faire cet effet à tout le monde. Parlons en premier de ce qui ne va pas dans le film, ou ce qui est susceptible de déranger: Le spectateur lambda va avoir du mal avec le ...