L’amateur de cinéma est confronté à un double mouvement contradictoire : d’un côté il subit les ravages que le temps inflige aux films qui peuvent disparaître, se retrouver juridiquement coincés ou être tout simplement oubliés. Et à l’inverse, il profite de la technologie digitale qui ne cesse de prodiguer ses bienfaits en matière de rénovation de copies, des copies qui rajeunissent jusqu’à parfois retrouver un éclat qu’elles avaient perdu depuis leurs origines. C’est ce double mouvement que la nouvelle édition du Salon de FilmoTV - toujours Denis Parent, toujours Charles Nemes, toujours Didier Philippe Gérard - vient illustrer, solidement dotée en exemples.