Guillaume Nicloux fait partie de ces auteurs parmi les plus inclassables du cinéma français, ceux dont chaque film diffère du précédent dans son apparence (Valley of Love se situe ainsi bien loin disons de La Clé !) et qui pourtant prolonge une œuvre dont la cohérence se révèle petit à petit, année après année.
Nul doute que The End, projeté à la Berlinale et disponible immédiatement en VOD, s’inscrit dans ce parcours de façon forte. Gérard Depardieu, chasseur solitaire dans une forêt et qui y perd son chien : un point de départ qui ne saurait reflèter la fascination qu’exerce ce film hors norme.