Fabrice Gobert a déboulé d’abord dans le cinéma en présentant au Festival de Cannes 2010 son « Simon Werner a disparu », puis ensuite, deux ans plus tard dans la télévision en signant la série « Les revenants ». De ces deux antécédents, son nouveau film « K.O. » a conservé l’étrangeté, cette capacité à nous sentir déstabilisé - pour ne pas dire mal à l’aise - dans des décors anodins. Laurent Lafitte y incarne cette fois un dirigeant de télévision parfaitement détestable dont la vie bascule soudainement en le plongeant dans une réalité autre, bien différente de celle que le début du film nous a montré.