A l'aube des années 2000, une nouvelle vague de réalisateurs roumains s'est imposée dans le paysage cinématographique mondial. De Cristi Puiu à Corneliu Porombuiu ou évidemment Cristian Mungiu, toute une génération s'est attelée à sonder le pays à l'ère du post-communisme. Le ton est sans fard, souvent clinique, pour un portrait lucide de la difficulté d'une reconstruction sociale, sous l'oeil de cinéastes ayant aiguisé un sens de l'observation pour une impressionnante autocritique. Les institutions comme les mœurs roumaines ou l'héritage des années Ceausescu passent ainsi à la moulinette comme au scalpel.