TWISTERS

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En 1996, Twister renouvelait à la fois les codes du blockbuster et du film catastrophe en abordant le phénomène des chasseurs de tornades. A cette époque, la question du réchauffement climatique et de ses répercussions sur la météo n'était pas encore dans tous les esprits. Vingt-huit ans plus tard, leur démonstration concrète via l'augmentation aux USA des cyclones et ouragans de plus en plus dévastateurs est faite. Jusqu'à faire naître l'idée d'un remake actualisé du film de Jan de Bont.

Si Twisters aura mis longtemps à voir le jour, c'est Parce que le projet stagna longtemps dans l'oeil de la tempête usuelle qu'est la genèse d'un blockbuster : en 2020, deux options se font concurrence. D'un côté Joseph Kosinski, le réalisateur de Tron l'Héritage qui a proposé à Universal un scénario autour d'une équipe rajeunie de chasseurs de tornades. De l'autre, Helen Hunt, actrice principale du film originel, se proposa pour réaliser ce remake sur le même principe, mais avec des personages exclusivement racisés. Steven Spielberg, co-producteur du film de DeBont comme de celui-ci tranchera en optant pour un nouveau scénario panachant des élements des deux scénarios.

Kosinksi ayant du renoncer à faire partie de l'aventure, devant finaliser Top Gun: Maverick et préparer un autre film, sur le monde la Formule 1, il fallut se mettre en quête d'un nouveau réalisateur.  Lee Issac Chung, présenta à Spielberg un montage d'images de Twister et de son splendide mélo Minari, afin de convaincre qu'il pouvait signer à la fois un film spectaculaire et introspectif. Autre argument de poids, le réalisateur a grandi dans la Tornado alley, cette partie des USA, allant du Mississipi au Missouri, régulièrement frappée par des cyclones et avait donc pu observer de très près leur comportement.

Au delà de la complexité des effets spéciaux nécéssaires pour rendre crédible Twisters, son enjeu principal était de trouver les bons comédiens pour jouer Kate Carter et Tyler Owens, les chasseurs de tornades qui s'apprivoisent peu à peu. Daisy Edgar-Jones, remarquée dans les séries La guerre des mondes et Normal People, fut rapidement engagée. Glen Powell ne le fit qu'après une audition par Zoom, alors qu'il tournait en Australie Tout sauf toi, où Chung comme Spielberg furent convaincus d'une alchimie aussi naturelle qu'immédiate entre les deux acteurs. S'ils durent participer à plusieurs stages auprès de météorologistes et de chasseurs de tornades, il fut avant tout demandé à Edgar-Jones et Powell de s'inspirer de Katia et Maurice Krafft, vulcanologues, connus autant pour leur travaux que pour leur amour fusionnel, afin que Twisters ne fasse pas s'envoler moissoneuses-batteuses et granges dans ses séquences les plus mouvementées, mais plus encore le cœur des spectateurs devant sa part de romance.

C'est donc au tour de Twister de venir nourrir l'absence d'imagination estivale et la volonté de perpétuel recommencement des grands studios hollywoodiens...Soit un petit succès du genre film catastrophe et une expérience inédite venant tout droit de l'année ...

Purée quel grand huit ce Twisters.Au début j'ai trouvé que c'était une innommable purge remplie de clichés qui rendaient le tout encore plus crétin que Moonfall. J'ai même failli quitter la salle au bout de 30mn (quand tu as un pass illimité ça devient plus ...

Si on est pas aussi « soufflé » que face à un blockbuster de Christopher Nolan, ce divertissement estival remplit son cahier des charges, tout en proposant un discours méta sur l’état du monde… et du cinéma.Si Kate (Daisy Edgar-Jones) est une météorologue hors pair ...