TWILIGHT, CHAPITRE 4 : RÉVÉLATION, 1RE PARTIE

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Un an après le numéro 3, le phénomène "vampire" était de retour avec Twilight 4: révélation. Pour ceux qui auraient passé les 5 dernières années dans une grotte ou sur une île déserte, rappelons que la saga Twilight raconte la relation entre le beau vampire Edward (Robert Pattinson) et la belle mortelle Bella (Kristen Stewart).

Twilight 4 marque l’apogée de la relation entre ce couple interespèce puisque les deux tourtereaux vivent ici une idylle sans nuage qui les mène au mariage. La cérémonie est parfaite, les petits fours délicieux même si la colère de Jacob, loup-garou et amoureux éconduit de Bella, aurait pu tout ruiner... N’empêche, Bella et Edward filent au Brésil, pour passer une lune de miel magique. Tout se complique lorsque, après avoir consommé leur amour, Bella s’aperçoit qu’elle est enceinte et que le rejeton a l’air monstrueux. Gardera ou gardera pas l’enfant ? Le suspens est à son comble...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver HARRY POTTER ET LA COUPE DE FEU (Parce qu'avant de devenir Vampire pour Twilight, Robert Pattinson avait joué dans la saga concurrente, Harry Potter) ou encore MORSE (Les vampires, l'adolescence : en poussant un peu, Morse peut être vu comme un Twilight mature et réussi.).

Twilight, acte 4, donc. Nos amis les vampires revenaient à l’écran et les foules de fans en frissonnaient de plaisir. Ce quatrième volet a explosé les compteurs, ramenant plus de 702 millions de dollars à travers le monde. Un record. Avec 116 millions de livres écoulés dans l'univers, la saga écrite par Stephenie Meyer n'a, de fait, plus aucun secret pour personne.

Mais cet opus restait très attendu par les fans : tout le monde voulait voir la robe, la cérémonie, les invités... En plus de la pluie de roses, des baisers et des autres clichés de carte postale, on avait droit à la nuit de noces au clair de lune. Rassurez-vous : pas de panique ! Ode à la chasteté depuis trois épisodes, si Twilight perd sa virginité, la scène n’est ici que suggérée; plus fleur bleue que torride. Bella tombe enceinte au premier calin sous la couette et sa grossesse en dit d’ailleurs long sur le sous-texte conservateur : pas de sexe sans mariage, pas de mariage sans enfant.

Un vrai prêche à l'usage des jeunes. L’action, la fantasy et le décorum qui constituaient l’arrière-plan de la saga s’effacent donc au profit de longs discours pro life, signature de l’écrivain Stephenie Meyer, mormon de son état.

Alors ? Alors en voyant le film, une seule question se pose : qu’est venu faire Bill Condon dans cette galère ? Depuis le début, le studio Summit change de réalisateur à chaque épisode. Après Catherine Hardwicke et l’ouverture teen, après l’opus 2 de Chris Weitz et le film plus sombre de David Slade, c’est au scénariste de Chicago et réalisateur de Dreamgirls que revenait la lourde charge de filmer le mariage. On rappellera que Condon avait déjà oeuvré dans le genre en signant Candyman 2. Dépassé par son matériel et la nécessité de rester fidèle au texte, il s’enlise dans les clichés dignes d’un telenovela de la première partie du film. Mais vers la fin, Twilight 4 semble entrer en résistance contre cette mièvrerie dans un dernier acte grand-guignol où Bella, suppliciée, subit les assauts vampiriques de son amant. Un accident gore au milieu d’une romance à l’eau de rose, à l’issue duquel la jeune héroïne se réveillera sous les traits nouveaux d’un “monstre”. La suite au prochain épisode