TRANSFORMERS : LA REVANCHE

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Etant donné les recettes colossales du premier film, Michael Bay a repris le flambeau de la franchise Transformers qui voyait s'affronter deux espèces de robots, les bons Autobots, et les méchants Decepticons.

Shia La Beouf reprend son rôle d'humain qui essaie de vivre une vie normale avec sa petite amie, jouée par Megan Fox. Mais le destin en décide autrement puisque les Decepticons veulent s'emparer de son cerveau qui contient des cryptogrammes permettant d'activer une machine cachée dans les pyramides d'Egypte. Or, la mise en route de cette machine siphonnerait l'énergie du soleil, causant la destruction de la terre.

Mais qu'importe le scénario lorsque la vraie valeur ajoutée se trouve dans la multiplication des caméras utilisées pour filmer les explosions qui ponctuent l'histoire pendant deux heures trente, et dans la conception d'illusions numériques extravagantes qui se calculent en milliards de gigabytes. Autant dire que les acteurs comme John Turturro ou les décors réels comme les pyramides d'Egypte ne sont que des faire-valoir.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver GODZILLA (Un monstre géant détruit des villes entières (pareil pour son remake).) ou encore LA GUERRE DES MONDES (Des envahisseurs hostiles venus d'ailleurs menacent de détruire la planète (pareil pour son remake).).

Lorsqu'en 2005, Steven Spielberg a proposé à Michael Bay de réaliser une adaptation en prises de vues réelles de Transformers, le réalisateur d'Armageddon a d'abord refusé en qualifiant de stupide ce projet inspiré des jouets Hasbro. Mais comme il avait envie de travailler avec Spielberg, il a reconsidéré son offre, s'est documenté sur l'univers des Transformers et a réalisé un premier film de 2H23 bourré de militaires, d'explosions et d'effets spectaculaires qui s'est soldé au box-office par une recette mondiale de 700 millions de dollars.

Dans ce deuxième épisode, qui a bénéficié d'un budget de 200 millions de dollars, soit 50 de plus que pour le précédent, le cinéaste a pu utiliser certaines idées abandonnées dans le premier, et pendant au moins deux jours, il a installé ses caméras en Egypte au pied des pyramides. Le reste des séquences égyptiennes a été tourné à la base militaire de White sands au Nouveau Mexique. Pour des raisons d'emploi du temps, les scénaristes originaux Roberto Orci et Alex Kurtzman ont d'abord décliné la proposition d'écrire un deuxième épisode, mais en l'absence de remplaçants crédibles, ils ont accepté de revenir avec le renfort d'un de leurs amis, Ehren Kruger, pour un salaire total de 8 millions de $ à eux trois. L'écriture a été interrompue en 2007 par la grève des scénaristes, mais en attendant leur retour, Michael Bay a travaillé sur un synopsis qu'il a lui-même développé en rajoutant de l'action, des gags et des nouveaux personnages.

Entre autres records, le film a battu celui de la plus grosse bombe incendiaire jamais utilisée à proximité d'acteurs. Elle a servi pour figurer l'attaque aérienne baptisée tempête de feu. Le superviseur d'effets spéciaux John Frazier a passé plus de sept mois à mettre la scène au point, soit plus que la durée totale du tournage. Dernier film de la série à être distribué par Dreamworks, Transformers la revanche a engrangé plus de 836 millions de $ dans le monde. Michael Bay s'est tellement pris au jeu qu'il n'a plus voulu lâcher l'affaire, repoussant certains de ses projets comme No pain no gain pour être sûr de ne pas se faire déposséder de son bébé. Il en réalisera pas moins de 5 épisodes, presque tous monstrueusement bénéficiaires.

Michael Bay récidive avec cette suite quasiment aussi fun et dantesque que le premier opus. La grande originalité de cette nouvelle monture, c'est qu'elle enchaîne les séquences à travers le monde (Shanghai, Paris, Égypte). Les décors changent souvent, ce qui permet au rythme ...

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