THE SADNESS en VOD
- De
- 2022
- 100 mn
- Fantastique / Horreur
- Taïwan
- - 16 ans
- VM - HD
1 MIN AVANT
La vue du sang vous indispose ? Passez votre chemin petit être sensible et néanmoins respectable. Dans The Sadness, l’hémoglobine coule à flots, sort des yeux et baigne les corps en faisant des vagues. L’action se déroule à Taipei, capitale de Taïwan, où après un an de lutte contre une pandémie aux symptômes relativement bénins, une nation frustrée finit par baisser sa garde. C'est alors que le virus mute spontanément, donnant naissance à un fléau qui altère de surcroît l'esprit. Les rues servent alors de décor à déchaînement de violence et de dépravation de la part des infectés, poussés à commettre les actes les plus cruels.
On ne voit rien venir au cours de la première séquence qui nous conduit à partager l’intimité d’un jeune couple au petit matin. On se croirait chez Wong Kar Wai, la musique de Nat King Cole en moins, mais très vite on va se retrouver téléporté dans l’univers d’un George Romero à qui on aurait inoculé la rage. Le voisin aperçu quelques secondes plus tôt en train d’arroser ses plantes est devenu une brute en rut prêt à en finir avec les deux tourtereaux, quand dans le coffee shop du coin ont commencé à s’entredévorer.
Le réalisateur du film, Rob Jabbaz, canadien implanté à Taïwan a entrepris The Sadness après avoir été approché en pleine pandémie par un producteur, Jeff Huang, qui lui a proposé de faire un film en moins de six mois avec l’impératif d’utiliser le contexte sanitaire. Rob Jabbaz voulait renouveler le genre film de zombies et peut-être y est-il parvenu ; car depuis Braindead de Peter Jackson (1992) jamais on n’avait vu des morts vivants motivés par une telle envie malsaine de faire souffrir ; et encore moins animés en même temps par des telles pulsions sexuelles.
Dans le même genre vous pouvez trouver LA NUIT DES MORTS VIVANTS (1968) (Parce que le film de George Romero est la matrice de tous les films de zombies réalisés par la suite) ou encore DERNIER TRAIN POUR BUSAN (2016) (Ce petit chef-d'oeuvre sud-coréen décrit aussi les ravages provoqués par un mystérieux virus).