THE CRAZIES

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Après s’être attaqué aux remakes de classiques du cinéma d’horreur des années 70, de Zombie à Massacre à la tronçonneuse en passant par la Colline a des yeux et la Malédiction, Hollywood se met maintenant à produire de nouvelles versions de séries B fantastiques un peu plus obscurs. Comme ce The Crazies tournée en 1973 par George « la Nuit des morts vivants » Romero  - sortit en France de façon quasi anonyme sept ans plus tard dans quelques salles de province sous le titre aberrant de  … la Nuit des fous vivants. Ce qui est absurde puisqu’ils sont fous, ils sont forcément vivants ! Dans cette version 2010 the Crazies, un virus d’origine  militaire se répand dans une petite ville du Middle West et contamine leurs habitants qui, poussés par des pulsions meurtrières qu’ils ne contrôlent pas, se transforment en assassins zinzins. Alors que la ville est mise en quarantaine par des militaires furibards, des rescapés, menés par le shérif local,  vont tout faire pour ne pas être contaminés à leur tour. Insistant sur la paranoïa ambiante inhérente aux virus et épidémies de toutes sortes toujours d’actualité (chikungunya, vache folle, H1N1) et à la militarisation douteuse des Etats Unis, The Crazies  insiste plus sur la sensation d’oppression et le climat fin de monde que sur le gore outrancier et les effets spéciaux numériques. On a donc le droit de trembler !   

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE MYSTÈRE ANDROMÈDE ou encore THE CRAZIES .

Derrière la caméra de The Crazies, un jeune réalisateur américain quasi inconnu nommé Breick Eisner, responsable en 2005 de Sahara,  sympathique film d’aventures post Indiana Jones qui fut un bide financier énorme puisqu’il ne rapporta que la moitié de son budget de 130 millions de dollars au box office américain. Lors de différentes interviews accordées lors de la promotion de son film, Breck Eisner précise que le The Crazies version 1973, était une parabole engagée sur le rôle douteux de l’armée et du gouvernement pendant la guerre du Vietnam, tandis que sa version à lui s’inscrit dans l’Amérique paranoïaque et guerrière du post 11 septembre. Mais à la différence du film de Romero qui slalomait entre les points de vue des habitants et des militaires, Eisner, lui, ne s’est attaché qu’à quatre personnages fuyant le virus pour, dit-il, que « le spectateur soit plus impliqué ». En vrai cinéphage qu’il est, Breck Eisner s’est même permis deux petites références au film  original. D’abord via l’inscription « Romero » que l’on aperçoit furtivement sur le mur d’une prison, ensuite avec l’apparition discrète de Lynn Lowry, starlette du cinéma de genre des années 70 qui fut l’une des actrices principales du The Crazies original, un an après avoir  joué une nurse douteuse dans Frissons, le premier long métrage d’un certain David Cronenberg. 

A priori peu excitant au premier abord (genre dans lequel il est de plus en plus difficile d'apparaître original, remake d'un classique de George A. Romero), ces « Crazies » apparaissent rapidement bien au-dessus du niveau auquel il semblait promis. Efficace et percutant de ...

Globalement, j'ai passé un bon moment devant ce remake. "The Crazies", c'était une bonne idée de le refaire. j'aime beaucoup le côté cheap et humoristique du premier, mais on sent que l'oeuvre possédait un potentiel non exploité. J'avoue ne plus avoir gardé énormément ...

The Crazies est un film de zombies sans zombies. Il en prend tous les codes classique. Le film gagne donc en réalisme par rapports à ces films et si vous avez toujours eu du mal avec le fait que des morts soient encore vivants. Pour autant l'histoire n'est pas plus originale. ...