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Thanatomorphose
THANATOMORPHOSE en VOD
- De
- 2024
- 100 mn
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Parce que les effets spéciaux hyper réalistes de ce film très gore vont mettre vos nerfs à rude épreuve.
Après une folle nuit de sexe avec son partenaire du moment, la jeune et jolie Laura se réveille au petit matin avec d’étranges marques sur le corps. La jeune femme n’y prête pas vraiment attention mais son état va toutefois très rapidement empirer. En effet, sa peau commence à se nécroser, ses ongles à tomber et tout son corps dégage une forte odeur de décomposition. Rien...
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- Fantastique / Horreur
- France
- Tous publics
- VO - HD
PARCE QUE
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Âmes sensibles s’abstenir ! Thanatomorphose est de ces films qui ne laissent personne indifférents. Le ton est donné dès le pitch : Laura, passionnée de sculpture mais qui ne trouve aucune reconnaissance de son art, commence à se nécroser après un rapport sexuel avec son compagnon du moment, par ailleurs bien peu attentionné. Commence alors une longue déliquescence, pendant laquelle rien ne lui (nous) sera épargné.
Thanatomorphose bénéficie indéniablement de la grande maîtrise des effets spéciaux, notamment de maquillage, qui font passer progressivement Laura de l’état de jolie jeune femme à celui de cadavre ambulant. Perte des ongles, des cheveux, bleus, sécrétions de substances non identifiées toutes plus dégoûtantes les unes que les autres, voilà un long-métrage parfait pour les amateurs de gore qui cherchent à repousser leurs limites.
Reprenant le motif classique qui mêle éros et thanatos, le Québécois Éric Falardeau détourne la sexualité pour en faire, ici, une pulsion de mort. Cela se double d’une réflexion sur les relations toxiques, la frustration et la dépression, toutes trois expérimentées par Laura. La putréfaction devient alors le miroir d’une vie insatisfaisante et solitaire, la métaphore extrême de l’isolement et l’enfermement.
La mise en scène d’Éric Falardeau ajoute à l’ambiance extrêmement dérangeante du film. Tourné en huis clos dans l’espace fermé d’un seul appartement, Thanatomorphose est construit autour de plans serrés et fixes qui découpent les corps des personnages. Entre le grain de l’image et les lumières très particulières qui nimbent le cadre de jaune ou de rouge, tout est fait pour susciter la répulsion, jusqu’aux dernières secondes du long-métrage qui jamais ne dévie de son rythme de son ton.
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