SURVIVRE

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Cette histoire vécue a profondément marqué les esprits en Islande et le film a triomphé sur l’île où il a récolté pas moins de 11 Edda Awards, l’équivalent local des César, dont celui du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur acteur, décerné à Ólafur Darri Ólafsson, comédien que Baltasar Kormákur avait déjà dirigé dans plusieurs de ses précédents films, dont 101 Reykjavik.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SEUL AU MONDE (Le récit d'une expérience de survie solitaire après une catastrophe.) ou encore CONTREBANDE (Une autre réalisation de Baltasar Kormákur avec Ólafur Darri Ólafsson).

Même si l’accent n’est pas mis sur les effets à grand spectacle, certaines scènes sont impressionnantes par leur réalisme. Et le réalisateur reconnaît que c’est probablement son tournage le plus dur. Par souci d’authenticité, il a tenu à tourner dans l’océan Atlantique. Et lors de la reconstitution du naufrage, il a été stupéfait par la force de l’eau déferlant sur le bateau, ce qui lui a fait réaliser à quel point la situation était sans espoir pour les pécheurs. Le film se concentre avant tout sur le voyage intérieur de cet individu désespérément seul dans l’océan  au cœur de la nuit, et nous fait partager les pensées d’un individu persuadé qu’il lui reste peu de temps à vivre. Pas de véritable suspense dans ces moments de solitude totale, puisque l’on sait que Gulli s’en sortira, mais la réalisation parvient à nous faire ressentir les sentiments du naufragé qui ne trouve qu’une mouette à qui ouvrir son coeur.

Mais le film se penche aussi sur l’après, le moment où cet homme se retrouve objet de  tests scientifiques et médicaux. A la fois héros national et énigme, il en perd ses repères car pour lui il s’est juste agi de sauver sa peau. Et le comédien Ólafur Darri Ólafsson, qui l’interprète, avoue en toute sincérité que lui-même, au milieu des flots, a cru mourir plus d’une fois.

Et un autre drame tiré d'une histoire vraie. Laquelle ? Celle de Guðlaugur Friðþórsson, marin Islandais. Celui ci, un homme normal, un peu gras, part à la pêche à bord d'un chalutier avec ses amis et collègues. Suite au naufrage de celui ci, tous les marins vont mourir ...

(...) Film à deux vitesses, Survivre passe d’une œuvre intensément riche et poétique à une banalité déconcertante. Le plaisir initial en prend un sacré coup. L’inverse eut été plus appréciable. ...

Tourné en 2012, Survivre raconte le parcours authentique du seul survivant du naufrage d'un bateau de pêche, et dont la survie aura laissé de nombreux spécialistes interdits, le marin étant resté plus de six heures dans une eau glacée avant de parcourir plusieurs kilomètres ...