STARS 80, LA SUITE

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En 2006, deux producteurs, Hugues Gentelet et Olivier Kaefer, ont l'idée de créer la RFM Party 80, un spectacle musical qui réunit des chanteurs des années 80 interprétant leurs tubes. Dans un premier temps, ils demandent à Cookie Dingler, Sabrina, Lio, Jean-Pierre Mader, Émile et Images de faire cinq concerts sans être payés. Devant le succès de ces tests, une tournée est organisée dans les plus grandes salles, dont le Stade de France en 2008.

En 2012, Thomas Langmann, le producteur de The Artist, et Frédéric Forestier s’inspirent de leur aventure pour Stars 80, film dans lequel ils dirigent Richard Anconina et Patrick Timsit. dans les rôles des deux entrepreneurs, alors que les chanteurs Cookie Dingler, Sabrina, Lio, Jean-Pierre Mader, Émile et Images, Peter & Sloane, Desireless ou encore Jean-Luc Lahaye jouent leur propre rôle.

5 ans plus tard, les réalisateurs ont retrouvé leurs stars pour cette suite dans laquelle, pour se sortir de la ruine, ils tentent d’organiser le concert du siècle au Stade de France. Aux interprètes du premier volet se sont ajoutés Renaud, Patrick Hernandez et le groupe Kool and the gang histoire de donner une dimension internationale à ce Star 80.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver PAROLES ET MUSIQUE (un autre film musical avec Richard Anconina) ou encore QUAND J'ÉTAIS CHANTEUR (un autre film sur un chanteur ringard).

Thomas Langmann est un enfant du cinéma et plus précisément le fils de l’acteur, producteur, réalisateur Claude Berri, dont il a finalement chaussé toutes les casquettes. Ses débuts d’acteur, Thomas Langmann les fait à 9 ans dans Je vous aime de son père où il a pour partenaire Catherine Deneuve, Jean-Louis Trintignant, Serge Gainsbourg, Gérard Depardieu ou encore Alain Souchon. Mais c’est en 1988, grâce au film Les années sandwiches de Pierre Boutron qu’il se fait remarquer comme comédien, puisqu’il est nommé pour le César du meilleur espoir masculin.

Trois ans plus tard, il est à nouveau nommé pour Paris s’éveille d’Olivier Assayas. Et pourtant, Thomas Langmann délaisse peu à peu la carrière d’acteur pour devenir producteur et créé en 1995 sa société de production, La petite reine, en référence à la société de son père, Renn productions. C’est lui qui souffle à son père l’idée d’adapter Astérix au cinéma. En 2002, il produit Le boulet, comédie d’action à gros budget coréalisée par Alain Berbérian et Frédéric Forestier.

5 ans plus tard, il passe à la réalisation avec Frédéric Forestier pour Astérix et Obélix aux jeux olympiques. Le film sort début 2008, l’année où débarque également sur les écrans L’instinct de mort et L’ennemi public numéro 1, diptyque de Jean-François Richet sur la vie de Jacques Mesrine qu’il a produit. La consécration vient avec The Artist qui vaut à Thomas Langmann de remporter l’Oscar du meilleur film et ce 47 ans après que son père Claude Berri ait remporté celui du meilleur court métrage avec Le poulet.

Au bout d'1h40mn de film je m'apprêtais à lui filer un 4 et pourtant j'aime ce qui gravite autour des années 80 mais comparé au 1er je trouve que le scénario est plutôt léger (je ne dis pas que pour le 1er c'est grandiose attention) et qu'ils s'obstinent à maintenir le ...