SPIDER-MAN : ACROSS THE SPIDER-VERSE

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Après SPIDER-MAN : INTO THE SPIDER-VERSE, qui relançait la série en introduisant un nouveau personnage, ACROSS THE SPIDER-VERSE exploite les atouts du premier en proposant davantage de tout : la durée est augmentée, de nouveaux personnages sont présentés, et l’ambition narrative est portée à un niveau supérieur.  

On retrouve Miles Morales, toujours en équilibre entre sa fonction de superhéros et sa vie familiale à un moment où son père est sur le point d’être nommé capitaine de la police. Il est rejoint par Gwen Stacy/Spider woman qui cherche à échapper à son père, lequel ne sait pas qu’il poursuit sa fille unique. Alors que Miles affronte le super méchant The spot, Gwen révèle ses liens avec la société de l’araignée, composée de divers avatars de Spiderman.  

Les réalisateurs Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin K. Thompson ont tout mis en œuvre pour donner une dimension épique aux interactions entre différents univers, tout en tissant un récit complexe d’amitiés et de destins. Visuellement, le film est encore plus excitant que le précédent, tandis que le scénario cherche à comprendre plus en profondeur les conflits qui habitent les personnages.  

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SPIDER MAN : INTO THE SPIDER VERSE (Premier volet des aventures de Miles Morales) ou encore SPIDERMAN (Première adaptation pour le cinéma du personnage de Spiderman.).

Avec 2H20 minutes, SPIDER-MAN : ACROSS THE SPIDER VERSE a battu le record de durée pour un film d’animation. Alors que le fim devait être comparable en volume au premier, il a fini par battre des records : son équipe de 1000 personnes est la plus nombreuse jamais réunie. Il faut y ajouter que l’histoire comporte 240 personnages et qu’elle a lieu dans 6 univers différents.  

Ils ont chacun nécessité des recherches spécifiques de la part des directeurs artistiques, tout en bénéficiant des nouveaux outils de traitement de l’image mis au point pour les besoins du film. Un logiciel a en particulier été développé pour améliorer la transition entre images 2D et 3D.  

Le multivers de Gwen Stacy est inspiré des bandes dessinées contemporaines de Spider Gwen, dont il reproduit le graphisme et les couleurs vives. Le multivers de Miles Morales, situé à Brooklyn et à Manhattan, a utilisé une technique d’application de différentes couches de couleurs et de textures sur les volumes 3D afin de renforcer l’impression de profondeur de champ. La dimension de Pavitr Prabhakar est une sorte de mélange entre le Manhattan contemporain et le Mumbai traditionnel, le tout dans un style inspiré des comics indiens des années 70.  

Le multivers Miguel Ohara, qui est un New York du futur, est inspiré des dessins futuristes de Ron Cobb et Syd Mead. Enfin, le monde de Spider punk (qui a nécessité trois ans de travail) est inspiré du style graphique de l’époque punk londonienne qui utilisait la photocopie pour dégrader la définition des images.  

La participation de J.K Simmons qui fait la voix de J. Jonah Jameson est un clin d’’œil au film en prises de vues réelles de 2002 avec Tobey Maguire dans le rôle de Spiderman.  

Lors de sa sortie aux Etats-Unis, SPIDER-MAN : ACROSS THE SPIDER-VERSE a surpassé les recettes de SPIDER-MAN : NEW GENERATION (2018) en seulement 12 jours. Un mois après sa sortie mondiale, Sony a annoncé que le film avait battu le record d’entrées pour un film d’animation avec plus de 607 millions de dollars de recettes.  

Mine de rien, Sony serait plutôt raccord avec le sujet du jour, puisque la compagnie, au sein de son propre univers consacré au tisseur, fait voisiner l'immondice de ses pseudos méchants périphériques tels que Venom et Morbius avec l'excellence animée autour de Miles Morales ...

Ce long métrage d'Animation américain est un film d'Art de Joaquim Dos Santos , Kemp Powers et Justin K.Thompson .On suit les aventures d'un super héros adolescent de Brooklyn , Miles Morales alias Spider-Man ( l'homme-araignée ) qui retrouvera son amie Gwen Stacy alias ...

On le sait depuis fort longtemps : lorsque les effets visuels n’ont plus de limites, la question n’est plus de tenter d’en mettre plein la vue. La tristesse de plus en plus patente de la majorité des blockbusters, diarrhées pixelisées sans âme, en atteste. Et alors que ...