SHAOLIN SOCCER

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Un bon titre c’est parfois un titre efficace : Shaolin soccer nous en fait immédiatement la promesse. On comprend que le foot façon art martial va nous sauter au visage et que si l’on marquera des buts il y aura aussi, et c’est presque plus important, de la jonglerie et des figures de style.

Il est donc question dans ce film venu de Hong-Kong en 2001 de la constitution d’une équipe de moines qui vont viser l’excellence et la lucarne. Mais gaffe au carton rouge !

Le film fait alors partie de cette vague sino-cinéphile du début du 21 ème siècle quand les deux grandes puissances se faisaient des amitiés. Et évidemment les arts martiaux étaient présents à tous les étages. Précisons que le réalisateur Stephen Chow est, par ailleurs, une énorme star dans toute l’Asie.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SHAOLIN BASKET (Sans être une suite de "Shaolin Soccer", cette comédie d'action taïwanaise reprend le même principe et nous propose des matches de basket spectaculaires, où les passes et les dunks semblent tout droits sortis d'un mangas.) ou encore LE FESTIN CHINOIS (Parce que cette comédie culinaire transforme les scènes de cuisine en véritable joutes martiales. C'est le film parfait pour découvrir les excentricité de la comédie hongkongaise.).

Chow Sing-chi est le nom chinois de Stephen qui, selon l’usage, a occidentalisé son nom d’artiste. L’homme est célèbre à Hong-Kong où il est né et dans toute l’Asie comme comique. Il fait partie de cette génération qui, dans les années 80, a profité de la démocratie sur l’île pour produire un cinéma à base de non-sens et d’action qui a déridé ses compatriotes. Ce fut le cinéma dit du "Mo lei tau" qu’on traduira littéralement par "ça ne veut rien dire".

Shaolin Soccer qui a popularisé le nom de Chow en occident a connu un honorable succès à l’international, conjuguant le foot et le kung-fu les deux cultures les plus populaires du moment. Mais avant d’être réalisateur l’homme fut animateur de télé puis acteur, sous la direction notamment de John Woo, avant rapidement de se spécialiser dans les films parodiques (notamment de Bruce Lee) qui lui valurent une popularité délirante.

Après Shaolin soccer l’acteur-réalisateur-producteur en quête de reconnaissance mondiale enchaine sur Crazy kung-fu (2004) qui rafle plus de 100 millions de dollars de recette. A compter de cette date, à petit pas, privilégiant sa carrière d’acteur, Stephen Chow a poursuivi une marche triomphale. Et si l’on rigole toujours, le combat, lui, continue.

Premier film de Stephen Chow que je vois... ça faisait longtemps que j'entendais du bien de ce gars là, mais j'avais un peu peur de l'humour... parce que bon... j'ai beau aimer le cinéma chinois et hong-kongais, l'humour c'est pas toujours les trucs les plus fins et raffinés ...

De la comédie de kung fu (ou assimilé) hong kongaise je ne possède qu’une ridicule expérience : le présent film, Crazy Kung Fu, et God of Cookery. Je pourrais aussi citer quelques passages de la filmo de Bruce Lee, mais je ne suis pas sûr que tout ait été volontaire. ...

J'ai découvert Shaolin Soccer, peu après sa sortie en 2001 à Hong Kong, un peu sous le manteau. J'avais sympathisé avec un vendeur du Score Games de Jussieu et il m'a parlé d'un "Olive et Tom en vrai de vrai". Vu comme ça, je me méfiais car adapter en live un tel concept ...