RETURN OF THE STREET FIGHTER

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Parce qu’avec la série des Street Fighter (dont Return of the Street Fighter est le 2e opus), le Japon a montré au monde que les films de karaté ne se limitaient pas aux productions avec Bruce Lee. Si Sonny Chiba n’a jamais pu rivaliser en termes de notoriété avec Petit Dragon en France, la série des Street Fighter a eu un beau succès aux États-Unis . Il marque d’ailleurs durablement le jeune Quentin Tarantino qui ne peut s’empêcher de mentionner la trilogie des Street Fighter dans l’une des scènes de True Romance, dont il écrit le scénario. Puis, en 2003, le réalisateur confie à Sonny Chiba le rôle d’Hattori Hanzo, qui fabrique le katana pour la Mariée.

Parce que Sonny Chiba a un charisme incroyable dans le rôle du tueur à gage Takuma Terry Tsuguri. La noirceur de son regard, la violence contenue dans chacun de ses gestes et son petit sourire en coin face aux adversaires qu’il va ratatiner en font un acteur d’un magnétisme inégalé dans le genre du film de karaté.

Parce que ce film se regarde comme une partie de jeu vidéo de baston. Malgré son nom anglais (Return of the Street Fighter), le film n’a rien à voir avec la célèbre série de Capcom, mais plutôt avec celle des Street of Rage. Le patibulaire Takuma Tsuguri enchaîne les affrontements contre des paquets de sbires dans les milieux les plus divers : sommet d’une montagne, toit d’un immeuble sous la pluie et même un affrontement mémorable dans un sauna en portant un slip de bain rayé du plus bel effet. Tout comme le jeu vidéo, les ennemis sont également solidement armés : tonfa, saï, nunchaku, kama, lance… Pas de chance pour eux, Sonny Chiba n’a besoin que de ses poings pour les tuer.

Parce que 9 ans avant la sortie du Roadhouse avec Patrick Swayze, on assiste déjà à des scènes de baston où les gorges sont réduites en compote. Avec seulement deux doigts, Sonny Chiba sectionne les cordes vocales d’un témoin gênant (quid d’un témoignage par écrit ?). Une petite mise en bouche avant le combat final qui a son lot de scènes gores comme l’insertion d’un pistolet dans le ventre d’un adversaire !

Tsurugi revient et il n'est toujours pas content. Cette fois, c'est la mafia italienne qui va se faire pétav, ce qui promet un spectacle d'autant plus grandiose que la pieuvre tente d'infiltrer le monde des arts martiaux nippons et s'adjoint ainsi masse de ...

Film japonais d'arts martiaux de 1974, seconds opus de la saga The Street Fighter. Suite des aventures du karatéka sanglant, celle-ci cache mal son côté bricolé à l'emporte-pièce, d'une part elle réutilise plusieurs séquences du premier film, c'est déjà ça de moins à ...

On prend les mêmes et on recommence, cette fois avec des bâtons , des katanas et des saï, ça rentre mieux dans les yeux. Tourné la même année avec la même équipe, Return of the Street Fighter suis une trame quasi-similaire au premier film, simple prétexte pour montrer ...