[REC] en VOD
- De
- 2008
- 75 mn
Ce film n’est pas disponible
Parce qu'on savait bien que la télé réalité engendrerait bien un jour des œuvres novatrices, mais pas de façon aussi radicale
Une reporter d'une télé locale barcelonaise et son cameraman suivent une brigade de pompiers en intervention. Arrivés dans un immeuble pour secourir une vieille bruyante, ils se retrouvent prisonniers avec les autres occupants de l'immeuble, tandis qu'une épidémie de rage semble se propager. Mais est-ce vraiment la rage ?
Un film d'horreur à petit budget, dans la lignée du Projet...
Un film d'horreur à petit budget, dans la lignée du Projet...
Ce film n’est pas disponible
- Fantastique / Horreur
- Espagne
- - 12 ans
- VM - HD
1 MIN AVANT
2 MIN APRÈS
LES AVIS SENS CRITIQUE
Les + de filmo
1 MIN AVANT
Une heure et vingt minutes de panique progressive. Voilà le menu de ce gaspacho catalan. D’ailleurs REC a fait abondamment dégoiser lors de l’édition 2008 du festival de Gérardmer. Il se passait enfin quelque chose de nouveau au royaume de l’horreur. Ca venait d’Espagne, la caméra sur l’épaule. Presque dix ans qu’on attendait ça. Presque dix depuis le Projet Blair Witch.
D’ailleurs, les Américains ont aussitôt décidé d’en faire un remake (dont nous reparlerons après le film), un remake sorti aux USA moins d’un an après la sortie espagnole de l’original.
On entend une sirène dans les rues de Barcelone. Voilà les pompiers. A son bord, il y a des..., oui, des journalistes. Un tandem de télé. Qui filme tout. Et puis des pompiers aussi. Ils entrent dans un immeuble. Ils montent dans les étages, il y a une vieille qui fait du tapage nocturne. Et puis les choses se corsent. Il commence à pleuvoir des corps dans la cage d’escalier, tandis que l’amée boucle les lieux de l’extérieur... Tout ce petit monde, plus ou moins mort, plus ou moins vif, se retrouve donc prisonnier. Pendant ce temps-là, évidemment, la jeune reporter hystérique en a profité pour se mettre en marcel.
Alors quoiqu’on ait pensé du Projet Blair Witch, lancé en 99 par Daniel Myrick et Eduardo Sanchez, il a renouvelé le genre par son traitement à la première personne, lançant la mode du vrai-faux documentaire sur le vif, tourné avec une seule caméra. Dans REC, c’est le décor qui prend un coup de jeune. Les réalisateurs-scénaristes ont réussi à virer la forêt (où les adolescents ont passé le siècle dernier à aller se faire massacrer), pour les enfermer en plein centre-ville, dans une cage d’escalier. Avec une caméra qui tourne sans qu’on s’en étonne et des individus inquiétants, qui ont une fâcheuse tendance à mordre. La petite fille, là par exemple, tout pâle dans les bras de sa mère, eh bien il paraît qu’elle a la rage...
L’autre performance du film, c’est qu’il ne se contente pas de poser une situation très inquiètante. Au contraire, la tension, l’action et l’angoisse, filmées en temps apparemment réel, sans artifice visible, ne cessent d’y croître. Et derrière cette unique caméra subjective, c’est finalement nous qui sommes à la place du... cameraman.
Nous allons donc passer, mais après tout, c’est exactement pour ça que nous sommes là, un sale quart d’heure. Et même plusieurs.
D’ailleurs, les Américains ont aussitôt décidé d’en faire un remake (dont nous reparlerons après le film), un remake sorti aux USA moins d’un an après la sortie espagnole de l’original.
On entend une sirène dans les rues de Barcelone. Voilà les pompiers. A son bord, il y a des..., oui, des journalistes. Un tandem de télé. Qui filme tout. Et puis des pompiers aussi. Ils entrent dans un immeuble. Ils montent dans les étages, il y a une vieille qui fait du tapage nocturne. Et puis les choses se corsent. Il commence à pleuvoir des corps dans la cage d’escalier, tandis que l’amée boucle les lieux de l’extérieur... Tout ce petit monde, plus ou moins mort, plus ou moins vif, se retrouve donc prisonnier. Pendant ce temps-là, évidemment, la jeune reporter hystérique en a profité pour se mettre en marcel.
Alors quoiqu’on ait pensé du Projet Blair Witch, lancé en 99 par Daniel Myrick et Eduardo Sanchez, il a renouvelé le genre par son traitement à la première personne, lançant la mode du vrai-faux documentaire sur le vif, tourné avec une seule caméra. Dans REC, c’est le décor qui prend un coup de jeune. Les réalisateurs-scénaristes ont réussi à virer la forêt (où les adolescents ont passé le siècle dernier à aller se faire massacrer), pour les enfermer en plein centre-ville, dans une cage d’escalier. Avec une caméra qui tourne sans qu’on s’en étonne et des individus inquiétants, qui ont une fâcheuse tendance à mordre. La petite fille, là par exemple, tout pâle dans les bras de sa mère, eh bien il paraît qu’elle a la rage...
L’autre performance du film, c’est qu’il ne se contente pas de poser une situation très inquiètante. Au contraire, la tension, l’action et l’angoisse, filmées en temps apparemment réel, sans artifice visible, ne cessent d’y croître. Et derrière cette unique caméra subjective, c’est finalement nous qui sommes à la place du... cameraman.
Nous allons donc passer, mais après tout, c’est exactement pour ça que nous sommes là, un sale quart d’heure. Et même plusieurs.
Dans le même genre vous pouvez trouver LE PROJET BLAIR WITCH ou encore THE DIARY OF THE DEAD .