RAGE

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Alors que le cinéma russe ne s’est pas particulièrement illustré dans le film d’action, Rage s’inscrit pourtant dans ce genre. Et à 100%. Le scénario se déroule dans un passé indéfini aux allures médiévales façon Game of Thrones, à une époque où une civilisation est en passe d’en remplacer une autre. Dans des paysages de steppes, on suit la quête d’un homme appelé à braver toutes sortes de dangers pour récupérer sa femme et son bébé enlevés par de violents guerriers.

Même si c’est la fin des Scythes qui sert ici de toile de fond, on a parlé d’ « ostern » à propos de cette réalisation aux accents de western - version années 70 - venu de l’Est. La chasse à l’homme, les poursuites dans une nature chargée de périls, les tribus hostiles… ces éléments font en effet penser aux récits de l’Ouest sauvage. Mais on pense tout autant aux films de sabre asiatiques devant les combats à l’épée ou au couteau.

Ces aventures épiques, très largement masculines, carburent à la violence et ne reculent pas devant certains plans gore. Tournées en Crimée notamment aux alentours des villes de Kerch et de Yalta, elles sont signées Rustam Mosafir, un réalisateur qui signe ici son deuxième long métrage et s’offre au passage le rôle de Kumay.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver CONAN LE BARBARE (Un héros puissant affronte divers périls et guerriers dans un passé indéfini) ou encore LE GUERRIER SILENCIEUX (La quête d'un guerrier solitaire confronté à la violence des hommes dans une nature hostile).

Pour mettre en images cette histoire de boue et de sang, le réalisateur Rustam Mosafir indique avoir été influencé par la saga des Mad Max de George Miller, Le Guerrier silencieux de Nicholas Winding Refn ou encore les films de John McTiernan, le metteur en scène du Treizième guerrier. Mais il évoque également le japonais Akira Kurosawa ou encore Mel Gibson et son Apocalypto. D’ailleurs, lorsque Lutobor se retrouve prisonnier de la peuplade primitive, la séquence du combat dans la sinistre arène face au colosse enragé dopé par sa potion magique fait penser au fameux duel avec Mel Gibson suspendu à son câble dans Mad max, au-delà du dôme du tonnerre. Tout comme on ne peut pas s’empêcher de songer au Gladiator de Ridley Scott.

D’ailleurs le Russell Crowe de Gladiator a été une sorte de référence pour le choix de l’interprète de Lutobor au moment du casting. Le réalisateur Rustam Mosafir raconte qu’il cherchait un « homme puissant avec un fort charisme masculin qui soit en même temps capable d’émotion et possédant une lumière intérieure ». Il ne voulait ni d’un Conan le barbare ni d’un Terminator mais quelqu’un d’un certain âge avec un vrai potentiel dramatique outre des qualités physiques. Après six mois de recherches, le choix s’est porté sur Aleksey Faddeev, qui était à l’origine du scénario et n’avait absolument pas l’intention au départ de jouer ce personnage…

Rage se veut une fiction plus tournée vers les mythes et l’imaginaire que l’Histoire. Cela dit, certains objets notamment en faïence que l’on voit à l’écran ont été trouvés lors de fouilles archéologiques. Et les Scythes ont existé, bien sûr. Cette civilisation du passé n’a d’ailleurs pas cessé de fasciner bien au-delà de sa disparition. Voltaire a même écrit au dix-huitième siècle une tragédie intitulée Les Scythes ! Largement nomades, les peuples scythes ont vécu entre le septième siècle avant Jésus Christ et la fin de l’antiquité. Venus d’Asie centrale et parlant des langues iraniennes, ils vivaient sur une gigantesque zone de steppes allant de l’Ukraine aux montagnes de l’Altaï. Le réalisateur Rustam Mosafir précise, pour sa part, que les Scythes avaient ce qui lui plaît au cinéma : « des rituels mystérieux et sanglants !»

Passer un bon moment devant 1 film russe est assez rare mais je dois dire que celui ci se défend bien.Un visuel réussi, une violence maîtrisée... Le seul point où ce film pèche est son manque de suspens... Mais bon, je ne lui demandais pas ça...A voir ! ...

Avec maman, quand on a un midi de libre et qu'on a pas envie de regarder du SNK ou du Stargate, on se regarde un film, aujourd'hui c'est Rage, on aime bien acheter des DVD a Cultura et les regarder, soit au bout de 10 min on jette le film car nanar absolue !!! Soit on laisse le ...

Ma grosse claque du Brussels International Fantastic Film Festival 2018. J'y suis pourtant allé sur la pointe des pieds, parce que c'était un film russe, et que les films russes, je peux pas dire que je sois emballé d'en voir, avec leur surabondance d'effets spéciaux. On va ...