PEAU DE VACHE

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Claudine, 20 ans, vit à la campagne et aide ses parents dans leur ferme. Elle gagne aussi de l’argent en faisant du « babysitting » mais a une façon très personnelle de s’occuper des enfants du village.

La jeune femme a aussi un secret : les vaches sont ses seules amies. Elle est fascinée par les bovins, et en particulier par le grand taureau qu’elle rêve de rejoindre dans son enclos.

Claudine ne se considère plus comme humaine : elle veut devenir une vache.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA PARCELLE (Un autre court métrage consacré au monde rural, plus précisément au débat autour des OGM : le paysan qui a accepté une parcelle de maïs expérimental sur ses terres s’inquiète de ce qu'il fait pousser.) ou encore BOVINES (Parce que ce documentaire nous immerge dans le quotidien d'un troupeau de vaches, comme un safari dans la calme campagne française.).

Premier film de Gérald Hustache-Mathieu et début d’une collaboration au long cours avec l’actrice Sophie Quinton (suivront le moyen métrage La chatte andalouse, puis les longs métrages Avril et Poupoupidou), Peau de vache fut à l’orée du siècle un petit événement, raflant des prix à Premiers plans (Angers), à Brest, à Clermont-Ferrand, puis, pour couronner le tout, se voyant attribuer le César du meilleur court métrage en 2003. Récit dédramatisé et volontiers fantaisiste d’une obsession, il met en scène une jeune femme qui ne se sent pas à la bonne place, persuadée qu’elle est qu’elle aurait dû naître… vache. De ce postulat de départ, Hustache-Mathieu tire un film plutôt bon-enfant, ne glissant jamais vraiment vers le trouble et l’ambiguïté (effleurés quand il s’agit de mettre en scène l’amour de Claudine pour un taureau…) pour lui préférer la nonchalance d’une comédie paysanne habilement troussée.