MADAGASCAR 3 : BONS BAISERS D'EUROPE

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Le tour du Monde se poursuit pour Alex, Marty, Melman, Gloria et les autres. Après l’Afrique, leur nouvelle et folle étape à laquelle vous avez visiblement décidé de participer, les conduit en Europe d’où ils espèrent repartir, enfin, direction le Zoo de New York qu’ils n’auraient jamais dû quitter.

A Monte-Carlo, où le film démarre en mode Formule 1, nos dingues d’animaux sont pris en chasse par une gendarmette répondant au doux nom de Chantal Dubois, une véritable teigne, pour qui un bon animal est un animal en cage. A la suite, c’est en France, en Italie, puis en Angleterre qu’ils vont tenter de la semer en se planquant dans un cirque itinérant. Cabots comme ils sont, ils vont en être les vedettes, mais ça, vous l’aviez deviné.

Quatre années se sont écoulées depuis la sortie en 2008 de l’Opus 2 de la franchise Dreamworks. A la réalisation, on retrouve Tim McGrath et Eric Darnell, auxquels vient s’ajouter cette fois Conrad Vernon, auteur de Shrek et co réalisateur de Shrek 2. Si Madagascar 3 n’est pas l’épisode qui a reçu les meilleures critiques, il est cependant bien le plus délirant de la série. Et le plus rentable aussi, de loin, avec 746 millions de dollars de recettes à travers le monde.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MADAGASCAR (2005) (Le "pourquoi" est dans le titre et répond à une loi implacable : la loi des séries !) ou encore MADAGASCAR 2 (2008) (Indispensable pour apprécier le chemin parcouru par ces dingues d'animaux !).

Seul épisode des trois tourné en 3D, Madagascar 3, sorti en 2012, fut présenté hors compétition dans le cadre du Festival de Cannes,où quelques années plus tôt Shrek 1 et 2 eurent droit, eux, à concourir pour la Palme d’or sous la même bannière de Dreamworks.

Avec son rythme résolument trépidant, ses lumières au néon et le caractère hystérique de certains gags, Madagascar 3 donne l’impression d’avoir été réalisé sous psychotropes. Et pourtant, c’est bien d’un film pour enfants qu’il s’agit, dans lequel leurs parents trouvent cependant largement leur compte, à base d’un humour riche en clins d’oeil et sous-entendus. La fin du film notamment, qui voit les animaux prendre conscience de ce qui signifie le mot “liberté”, prend ses distances d’avec l’épisode 1 où les personnages, souvenez-vous, rêvaient de retrouver leur cage.

La présence de Noah Baumbach à l’écriture du scénario y est sans doute pour quelque chose. Noah Baumbach avait été quelques années plus tôt l’auteur de La vie aquatique et de Fantastic M. Fox, tous deux écrits pour Wes Anderson. A savoir : des oeuvres singulières et à l’humour très new-yorkais qu’on retrouve parfois dans ce troisième Madagascar. Pour autant, ce n’était pas la première fois que Dreamworks faisait appel à un auteur atypique pour le scénario d’un film d’animation grand public. Pour preuve, Kung Fu Panda 2 qui portait pour certains gags la signature de Charlie Kaufman, l’auteur de Dans la peau de John Malkovich…

J'y suis allée à reculons, pour emmener mon fils qui voulait le voir. J'avais déjà vu le 1 qui m'avait pas convaincu, en plus la 3D.. Beuarg.. Et ben étonnant, j'ai ri.. plusieurs fois même. Les personnages sont toujours aussi peu charismatiques, mais la classe intersidérale ...

Dreamworks a choisi ici de présenter un troisième opus complètement survitaminé et du coup qui fonctionne à merveille malgré la faiblesse banale du scénario. Le tout se rattrape par ce décalage si rafraichissant dans un film destiné aux plus jeunes. La plupart des critiques ...

On retrouve avec un certain plaisir les 4 héros des deux premiers films, toujours accompagnés des indispensables pingouins et chimpanzés. Cette fois, bien décidés à rentrer à New-York, ils vont croiser la route d'un cirque... Il faut reconnaître à ce troisième opus une ...