LES QUATRE CAVALIERS DE L'APOCALYPSE

en VOD

Le nom de Vincente Minnelli est souvent associé dans l’esprit des spectateurs à la comédie musicale. Certes il est le réalisateur du Chant du Missouri, de Ziegfeld follies ou d’Un américain à Paris, mais on lui doit aussi quelques comédies comme Le père de la mariée, ou des drames comme Les ensorcelés, Comme un torrent, La vie passionnée de Vincent Van Gogh, son Madame Bovary d’après le livre de Gustave Flaubert… ou encore son adaptation du roman de Vincente Blasco Ibanez : Les quatre cavaliers de l’Apocalypse. L’histoire d’une famille d’origine franco-allemande vivant en Argentine et que la seconde guerre mondiale qui fait rage sur le vieux continent va déchirer.

Bien sur, quel que soit le genre abordé par Minnelli, ses films sont toujours flamboyant. Et Les Quatre cavaliers de l’apocalypse ne fait pas exception à la règle : tourné en scope et en Metrocolor, le film donne à Paris sous l’occupation les couleurs d’un opéra tragique et déchirant.

Bref celles d’un grand film de Minnelli.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver L'ARMÉE DES OMBRES ou encore UN CRIME DANS LA TÊTE .

Vincente Minnelli a été critiqué pour avoir choisi Glenn Ford pour interpréter le rôle de Julio Desnoyers, le bel hidalgo d’origine française qui va finalement s’engager dans la résistance pour combattre son cousin nazi. Glenn Ford, l’homme dans l’ombre de Rita Hayworth dans Gilda, et qui a connu de beaux succès dans sa carrière dont Graine de violence, 3h10 pour Yuma ou Il faut marier papa, qui lui avait permis de retrouver Vincente Minnelli deux ans après le tournage des Quatre cavaliers de l’apocalypse. Glenn Ford qui reste aussi dans les mémoires comme étant le père adoptif de Superman dans la version de Richard Donner.

Egalement à l’affiche des Quatre cavaliers de l’apocalypse, Charles Boyer, authentique star française qui a réussi à Hollywood. Lui avait déjà tourné six ans plus tôt avec Minnelli dans La toile d’araignée. Les deux hommes se sont retrouvés en 1976 sur le tournage de Nina, dernier film du réalisateur dont l’interprète féminine principale n’était autre que sa fille, Liza (with a Zee) Minnelli.

Aussi à l’affiche de cette superproduction hollywoodienne, Karlheinz Böhm, le beau prince de la série des Sissi avec Romy Schneider, Paul Henreid, le résistant de Casablanca ou Ingrid Thulin, l’égérie d’Ingmar Bergman, dont les producteurs n’aimaient pas l’accent au point de la faire doubler par Angela Lansbury. Enfin, dans le rôle d’Adolf Hitler, on retrouve Bobby Watson, l’acteur qui a le plus souvent personnifié le dictateur à l’écran. 9 fois au total. Une drôle de façon d’entrer dans l’histoire… du cinéma.

Ce remake du film muet de Rex Ingram avec Rudolph Valentino, est généralement considéré par les fans de Minnelli comme son chef-d'oeuvre. Je leur donne entièrement raison car lors de mon premier visionnage, j'étais ado et ce film m'avait fortement impressionné, je l'ai revu ...

Réputé pour ces sublime comédie musical, Vincente Minnelli a également prouvé son talent pour le mélodrame, mais en 1961, le cinéaste a réalisé un film différent de son univers si attachant pour s'attaquer à une oeuvre profondément plus poignante dans un décors de ...

Et je regardai, et je vis paraître un cheval de couleur pâle ; et celui qui était monté dessus se nommait la Mort, et l'Enfer le suivait ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l'épée, par la famine, par la ...