LE ROI ARTHUR : LA LEGENDE D'EXCALIBUR

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Oyez oyez manants, seigneurs, donzelles et jouvenceaux : vous qui croyiez tout connaître sur l’histoire du bon Roi Arthur et de son épée fabuleuse, de ses chevaliers à la Table Ronde (fort éloignée de l’Edelweiss, modèle Ikéa à 349 euros payable en 4 fois mais à monter soi-même) et de Guenièvre, sa jolie reine, attendez-vous à être surpris !

La  version de Guy Ritchie que vous allez maintenant découvrir rebat les cartes du mythe arthurien et propose une épopée sauvage quasi rock n’roll. On y découvre un jeune homme miséreux, élevé dans une maison de passe, entouré de jeunes  gens à la limite de la délinquance mais dont l’ascenseur social, (qu’on appelait à cette époque moyenâgeuse un monte-charge à poulie), va gravir quelques vertigineux étages lorsque Arthur réussir à extirper Excalibur de sa gangue de pierre…

C’est Charlie Hunnam, (révélé par la série Queer as a folk et au cinéma dans Pacific Rim), qui endosse avec fougue l’armure du futur souverain, épaulé ici à l’écran par Jude Law en méchant d’anthologie…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ROBIN DES BOIS (Les tyrans voient toujours se lever contre eux des héros que personne n'attendait !) ou encore EXCALIBUR (L'épée magique et protectrice continue d'inspirer le cinéma : de John Boorman à Guy Ritchie, plus de 35 ans et elle n'a rien perdu de son tranchant !).

Du Ritchie presque pur jus ! Cette nouvelle adaptation de la légende du roi Arthur commence très fort. Guy Ritchie balance la sauce dès le début, avec une introduction très efficace qui a le mérite d'offrir une immersion rapide du spectateur au sein de cet univers médiéval. ...

Le cinéma, ces derniers temps, semble toujours raconter les mêmes histoires. Et ressusciter des titres célèbres pour essayer d'en exploiter l'aura qui fera se déplacer le spectateur. Au risque de ne jamais renouer avec l'imagerie, avec ce que le film avait suscité comme sentiments ...

C'est avec l'amère sentiment d'une histoire bien trop souvent exploitée et rarement pertinente que je découvrit l'existence de ce projet filmique. Et puis il y a eu cette bande annonce qui su me la coller au nombril en bonne et due forme, qui su me refiler du frisson comme t'en ...