LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE

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Vous faîtes quoi vous le soir du réveillon de Noël ? Je sais qu’il y a plusieurs options : le partage d’une dinde trop cuite avec des marrons qui ne le sont pas assez en écoutant tatie Denise raconter le jour où elle a croisé Frédéric François au marché… La possibilité de dîner à deux sous la couette devant la télé… Et puis l’hypothèse de rendre service à ceux qui sont dans le besoin en écoutant leurs plaintes…

C’est ce que font les bénévoles de « SOS détresse amitié » dans le film de Jean-Marie Poiré. Toute l’équipe du Splendid ou presque s’y retrouve pour un jeu de massacre réjouissant où vous allez croiser Thérèse, Pierre, Katia, Félix, Josette, Mme Musquin, Mr Preskovitch et les autres… Dialogues, décors ou costumes : chaque scène est une merveille dans laquelle les Clavier, Anémone, Chazel, Lhermitte, Jugnot ou Balasko sont irrésistibles…

C’est ce qu’on appelle un immense classique du cinéma français, vu, revu mais que l’on regarde encore et toujours comme un cadeau inestimable au pied du sapin…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES VISITEURS ou encore LE DÎNER DE CONS .

En vous laissant savourer votre 2e portion de doubitchous de Sofia, je vous propose de nous arrêter sur ces pièces de théâtre comiques devenues des immanquables du cinéma. Le père Noël est une ordure est née sur la scène du Théâtre du Splendid à Paris en 1979. Son arrivée sur grand écran aura lieu 3 ans plus tard mais la troupe avait déjà adapté une autre de ses œuvres, « Amours, coquillages et crustacés », devenue Les bronzés grâce à la caméra de Patrice Leconte en 1978… Les auteurs du Splendid, menés par Christian Clavier et Martin Lamotte avaient aussi imaginé Papy fait de la Résistance, les tribulations burlesques d’un groupe de français durant l’occupation allemandes. Histoire qui trouva elle aussi sa place dans les salles en 1983 sous la conduite du réalisateur Jean-Marie Poiré, déjà à l’ouvrage sur Le père Noël est une ordure…

Puisque nous saluons le travail d’auteurs prolifiques, évoquons Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri qui, eux aussi, nous ont livré de formidables moments de scène et de cinoche. Je parle évidemment des pièces Cuisine et dépendances et Un air de famille, successivement portées à l’écran par Philippe Muyl et Cédric Klapisch… La première décrivait les coulisses d’un dîner familial et amical, (en tout cas au départ), au cours duquel le retard d’un des convives, (journaliste-écrivain célèbre), allait réveiller les rancoeurs. La seconde se déroule dans un troquet où toute une famille se retrouve chaque semaine, jusqu’à ce soir pas comme les autres où, là aussi, les non-dits et les frustrations de chacun vont éclater au grand jour…

Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri donc mais Zabou Breitman, Sam Karmann, Jean-Pierre Darroussin ou Catherine Frot usent de tout leur talent dans ces deux films à revoir là aussi à volonté, tout comme Smoking, no smoking d’Alain Resnais également passé de la scène à l’écran… Signalons enfin d’autres exemples forts : La cage aux folles, Le dîner de cons, Le prénom, Potiche ou les classiques de Molière comme L’avare…

La comédie est un art difficile et ingrat. Quand elle est ratée ou même moyenne, elle est plus vilipendée que les autres genres, sous prétexte qu’elle est prétendument moins ambitieuse et qu’elle vise un très large public et prend donc moins de risques. Quelle absurdité ...

Pendant que d'autres font la fête, le 24 décembre est un dur moment à passer pour les personnes seules ou déprimées. Pour leur apporter un peu de chaleur humaine l'association "SOS Détresse-Amitié" est à pied d'œuvre par l'intermédiaire de deux bénévoles de garde: ...

Il fut un temps où je fumais des joints, une appétence anormale vu mon jeune âge. Papa rentre de son boulot de véto rural et me surprend : Fiston ! Euh oui mais non (tremblotes) Le soucis n'est pas la marijuana ! ??? Le problème est le tabac... Je monte me coucher, "consterné" ...