LA VÉRITÉ SI JE MENS ! LES DÉBUTS

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Au début était La vérité si je mens. Un film de Thomas Gilou écrit par Gérard Bitton et Michel Munz. 22 ans plus tard, est sorti La vérité si je mens ! Les débuts écrit - mais aussi cette fois réalisé - par Gérard Bitton et Michel Munz. En 1997 ils avaient donc introduit leurs personnages, Eddie Vuibert, Serge Benamou, Patrick Abitbol et Dov Mimran, le carré d’as du Sentier, dans une comédie qui avait attiré près de 5 millions de spectateurs.

Ayant le sens des affaires, les producteurs Aïssa Djabri, Farid Lahouassa et Manuel Munz ont relancé l’affaire en 2001 avec une suite sobrement intitulée La vérité si je mens ! 2. On y retrouvait Richard Anconina, l’explosif José Garcia, Bruno Solo et Gilbert Melki mais Vincent Elbaz a été remplacé par Gad Elmaleh. Les spectateurs n’y ont vu que du feu puisque le film a approché la barre des 8 millions d’entrées.

Alors, tout le monde y compris le réalisateur Thomas Gilou a repris le chemin du studio en 2012 pour un troisième opus, La vérité si je mens 3. Malgré le retour de Vincent Elbaz, le film a moins bien marché, mais a quand même attiré plus de 4 600 000 spectateurs. Sept ans plus tard, pour relancer la franchise et rajeunir la cible, est donc sorti La vérité si je mens ! les débuts où les aventures de jeunesses des héros avec de nouvelles têtes dans les rôles titres.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver DUMB AND DUMBERER : QUAND HARRY RENCONTRA LLOYD (Le prequel de Dumb and Dumber) ou encore LA VÉRITÉ SI JE MENS ! (L'original).

Avant de faire du cinéma, Richard Anconina a bien failli faire des étincelles. Car c’est après avoir passé un CAP d'électromécanicien qu’il a décidé de s’orienter vers la comédie. En 1977, a 24 ans, il a fait sa première apparition sur les écrans dans Comment se faire réformer. L’année suivante il décroche un rôle dans la superproduction théâtrale de Robert Hossein : Notre-Dame de Paris. Il joue ensuite en 1980 dans Inspecteur la bavure avec Coluche et Le Bar du téléphone avec un autre jeune acteur français, Christophe Lambert.

Deux rencontres marquantes. Avec Christophe Lambert, il tourne par la suite Paroles et musique et Hercule et Sherlock. Mais c’est son deuxième film avec Coluche qui le consacre comme acteur. En 1983, les deux hommes se retrouvent face à face dans Tchao Pantin de Claude Berri. Le rôle d’ex-flic devenu pompiste alcoolo et vengeur vaut à Coluche le César du meilleur acteur. Mais l’interprétation de Richard Anconina du petit dealer attendrissant lui vaut de remporter deux César pour ce rôle : celui du meilleur espoir et du meilleur second rôle masculin. Une première.

En 1989, Il est nommé au César du Meilleur acteur pour son rôle surpris face à Belmondo dans Itinéraire d’un enfant gâté de Claude Lelouch. Deux ans après, il décroche la Mention spéciale du jury au Festival de Berlin pour Le Petit criminel de Jacques Doillon. Et en 97, le public fait de cet acteur reconnu une vedette populaire avec La vérité si je mens.

Ca paraît fou mais les scénaristes de « La verité si je mens » 1, 2 et 3 ont fait le pari du préquel. Et ça pour un pari c'était risqué, car on ne retrouve aucun des comédiens populaires de l'époque, ou en tout cas pas dans leur rôle. Ceci dit, à l'exception ...

C'est très agréable de revoir La Vérité si je mens ! au cinéma. Cette franchise représente une des facettes de la spécificité française dans le cinéma. Le deuxième opus étant, pour moi, l'une des meilleures comédies française. Ce préquel me faisait peur, j'aurais ...

Belle performance des comédiens qui ont vraiment su incarner les personnages à la perfection. On découvre les personnages dans leur jeunesse et c'est très drôle mais c'est surtout l'occasion de comprendre leur construction futur. ...