L'AFFAIRE FAREWELL en VOD
- De
- 2009
- 109 mn
Ce film n’est pas disponible
Parce ce que c’est une histoire d’espionnage des plus authentiques et qu’Emir Kusturica y crève l’écran.
Moscou, au début des années 80, en pleine guerre froide. Sergueï Grigoriev, colonel du KGB déçu du régime de son pays, décide de faire tomber le système. Il prend contact avec un jeune ingénieur français en poste à Moscou, Pierre Froment. Les informations extrêmement confidentielles qu’il lui remet ne tardent pas à intéresser les services secrets occidentaux…
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- Policier / Suspense
- France
- Tous publics
- VF - HD
1 MIN AVANT
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LES AVIS SENS CRITIQUE
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Un homme seul peut-il faire basculer un régime ? Il peut, en tous cas, sacrément le fissurer si l'on en croit l'incroyable histoire de l'affaire Farewell, que Christian Carion nous compte ici en revenant aux règles du bon film d'espionnage d'antan. Les faits réels d'abord : Dans les années 60 et 70, Vladimir Vetrov, agent du KGB, travaille à l'Ambassade d'URSS en France. Trop peu discipliné et porté sur la boisson, il est rappelé à Moscou et mis au placard. Il en conçoit de la rancoeur contre le régime totalement sclérosé de Brejnev et rêve d'un monde meilleur. Dans les années 80, en pleine guerre froide, il décide donc de livrer des secrets scientifiques et militaires à la France, stupéfaite par l'ampleur et l'importance des renseignements fournis, d'autant que celui que la DST a surnommé Farewell ne demande pas un sou en échange...
De cette vieille histoire, Christian Carion, qui avait déjà prouvé son intérêt pour l'Histoire avec Joyeux Noël, tire un thriller d'espionnage à l'ancienne, façon Henri Verneuil : du travail de pro, élégant et carré, dans un décor vraiment parfait : le Moscou des années 80 reconstitué en Ukraine ou le bureau ovale de Ronald Reagan reconstitué, lui, dans une usine désaffectée d'Ivry sur Seine ! Les comédiens sont épatants du premier au dernier : tous les comédiens russes, Guillaume Canet, impeccablement dépassé par les événements en ingénieur français poussé à l'espionnage et surtout Emir Kusturica, charismatique et émouvant dans le rôle du colonel du KGB qui trahit pour la bonne cause. Après une scène de fuite au suspens très réussi, la scène finale, sèche et scandaleuse, fait vraiment penser à John Le Carré. Replongez dans la guerre froide...
De cette vieille histoire, Christian Carion, qui avait déjà prouvé son intérêt pour l'Histoire avec Joyeux Noël, tire un thriller d'espionnage à l'ancienne, façon Henri Verneuil : du travail de pro, élégant et carré, dans un décor vraiment parfait : le Moscou des années 80 reconstitué en Ukraine ou le bureau ovale de Ronald Reagan reconstitué, lui, dans une usine désaffectée d'Ivry sur Seine ! Les comédiens sont épatants du premier au dernier : tous les comédiens russes, Guillaume Canet, impeccablement dépassé par les événements en ingénieur français poussé à l'espionnage et surtout Emir Kusturica, charismatique et émouvant dans le rôle du colonel du KGB qui trahit pour la bonne cause. Après une scène de fuite au suspens très réussi, la scène finale, sèche et scandaleuse, fait vraiment penser à John Le Carré. Replongez dans la guerre froide...
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