ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS

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Aujourd’hui, nous allons aborder une question essentielle, qui gouverne et divise l’humanité depuis ses débuts. Pardon ? L’origine de l’univers ? Qu’y a-t-il après la mort ? Qui va gagner "The voice" ? Non, vous n’y êtes pas du tout. L’interrogation suprême dont je parle c’est : "Un homme et une femme peuvent-ils n’être que de bons amis ?". C’est le point de départ du film de Michael Dowse que vous allez maintenant découvrir.

Daniel Radcliffe y joue Wallace, un garçon qui craque lors d’une soirée pour une ravissante jeune fille, Chantry. Souci, la demoiselle en question est déjà en couple. Ne voulant pas endosser le rôle du briseur de ménage, Wallace conclue un pacte avec Chantry : rester copains et rien de plus pour la vie.

Mais justement, l’existence prend parfois des détours inattendus et comme disait Pascal (pas Obispo, l’autre) : "le cœur a ses raisons que la raison ne connait point"...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver QUAND HARRY RENCONTRE SALLY (Un homme et une femme qui ne veulent être que de bons amis mais qui ont bien du mal à aller contre leurs élans romantiques...) ou encore UN AMOUR A NEW YORK (Une rencontre d'un soir, pas censée changer le cours d'une vie... A moins que le destin ne se charge du contraire !).

On a beaucoup spéculé à l’époque sur les chances de carrière post « Harry Potter » de toute cette génération de jeunes comédiens qui ont été révélés par la saga tirée de l’œuvre de JK Rowling. Avec le recul, voici venue en 2014 l’heure des comptes, à commencer par le cas Daniel Radcliffe. Et (beaucoup) plus si affinités que vous venez de découvrir est une pure comédie romantique, sorte de Quand Harry rencontre Sally 2.0, genre que le comédien britannique avait peu abordé jusqu’alors.

Reprenons sa filmographie : December boys, sorti en 2007, entre Harry Potter et la coupe de feu et L’ordre du phénix est un drame familial et sentimental dans lequel le héros se dispute avec trois autres orphelins l’affection d’un couple de parents potentiels. En 2012, juste après l’ultime volet des aventures du petit sorcier devenu grand, Radcliffe enchaine avec La dame en noir, un thriller horrifique où il endosse les habits d’un veuf inconsolable, notaire de son état, aux prises avec un fantôme meurtrier d’enfant. Le fantastique semblant plutôt lui convenir, le comédien s’affiche également en 2014 dans Horns d’Alexandre Aja où, accusé du meurtre de sa petite amie, des cornes de démons lui poussent soudainement sur la tête. N’oublions pas Kill your darlings en 2013 dans lequel il interprétait le rôle de l’écrivain juif et homosexuel Allan Ginsberg, compagnon de route de Jack Kerouac... Bref, rien de franchement hilarant dans ces choix qui démontrent toutefois un appétit rare pour les projets sortant des sentiers battus et pas franchement évidents...

L’autre révélation de Harry Potter, c’est Emma Watson. L’interprète d'Hermione dans les neuf films a elle aussi emprunté des chemins originaux et prometteurs : My week with Marilyn dans le rôle d’une costumière de la star, The bling Ring de Sofia Coppola en cambrioleuse de stars ou encore Noé de Darren Aronofsky où elle incarnait Ila, la fille adoptive du bâtisseur de l’arche.

Avec le succès de Scream et la nouvelle vigueur du slasher, le terreau était fertile pour se moquer à nouveau du genre. Il y eut Scary Movie, qu'on ne présente plus. Un autre projet par Jason Friedberg et Aaron Seltzer faillit se faire. Et arriva Scary Scream Movie, qu'on ne ...

Ce film qui parodie la série Scream de Wes Craven (entre autres) mérite bien mieux que le mépris dont il est l'objet. Il est en tous cas bien supérieur à Scream 3 sorti la même année. Il faut évidemment aimer le burlesque, le foutraque et la dérision, dans ce cas sachez ...