CODE 211

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C’est l’histoire de plusieurs personnes que rien, jamais, n’aurait dû mettre en présence : un quatuor de mercenaires rentrés d’Afghanistan, une jeune agente d’Interpol, un flic veuf et son beau-fils qui n’est autre que son coéquipier, un jeune garçon noir harcelé par des élèves de son lycée, sa mère infirmière… Une attaque de banque va les mettre tous en présence, et en grand danger dans une explosion de violence.

Coécrit par John Rebus et le réalisateur, York Alec Shackleton, tourné en Bulgarie, ce film d’action américain mélange des thèmes dans l’air du temps et les bonnes vieilles ficelles du polar avec braqueurs et policiers, tous ces personnages étant présents, comme il se doit, au mauvais endroit au mauvais moment. Au générique, on retrouve Nicolas Cage, qui bien qu’âgé de 53 ans au moment du tournage y incarne un policier à deux doigts de la retraite.

Avec plus de quatre-vingt-dix films à son actif et un Oscar en poche (pour Leaving Las Vegas de Mike Figgis, en 1995), Nicolas Cage n’a alors plus grand-chose à prouver. Il a tourné avec les plus grands réalisateurs, de son oncle Francis Ford Coppola (Rusty James, Peggy Sue s’est mariée) à David Lynch (Sailor et Lula) en passant par John Woo (Volte/Face), ou Martin Scorsese (A tombeau ouvert). Il s’est fait, depuis la fin des années 1990, une spécialité des gros films d’action. Né Nicolas Kim Coppola en Californie le 7 janvier 1964, il est donc le neveu du réalisateur d’Apocalypse Now, mais a choisi de se faire un nom sans se servir du célèbre patronyme des Coppola. Son propre fils, Weston Cage, a entamé une carrière dans le cinéma depuis Lord of War en 2005 ; il incarne dans 211 un des quatre mercenaires braqueurs de banque.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver POUR CENT BRIQUES T’AS PLUS RIEN (Une attaque de banque plus artisanale que celle évoquée dans Code 211.) ou encore COLLISION (Film choral où un certain nombre de protagonistes se rejoignent au cours d’une explosion de violence, comme dans Code 211.).

En matière de cambriolages cinématographiques, notre cœur balance. Les bijouteries offrent en général des rêves de caverne d’Ali-Baba et de butins brillant de mille feux. Et en particulier des réflexions hiératiques et bouleversantes sur la fin d’un monde, dans Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville ; des règlements de compte aux allures de ballets sanguinaires tels ceux de Réservoir Dogs de Quentin Tarantino ; ou des digressions burlesques avec accessoires « bondage » improbables comme dans En liberté ! de Pierre Salvadori.

Les banques offrent un terrain de jeu à nul autre pareil, dédale de salles où s’opèrent prises d’otages et prise d’assaut de salles des coffres. Il en est où les gangsters vont par couple et se défendent à la sulfateuse comme dans Bonnie and Clyde de Arthur Penn, ou bien revendiquent leur différence et la volonté de payer à leur bien-aimé l’opération coûteuse qui lui permettra de changer de sexe, comme dans Un après-midi de chien de Sidney Lumet.

Les casinos bruissent de monnaies sonnantes et trébuchantes, de liasses de billets comptées à toute vitesse, et aussi de suspense intense et d’humour fou quand Steven Soderbergh embarque un casting d’enfer dans Ocean’s Eleven : George Clooney, Matt Damon, Julia Roberts, Brad Pitt et toute la clique. A la française, incontestablement, c’est le casse trop classe du « casino d’été » de Cannes, le Palm Beach, qui reste en mémoire avec son finale tragique et poétique dans Mélodie en sous-sol de Henri Verneuil, mené de main de maîtres par le duo poivre et sel, Alain Delon et Jean Gabin.

Une fois n'est pas coutume, Nicolas Cage nous offres une grande prestation. Ce Thriller m'a scotché de par son réalisme ! De retour d'Afghanistan, quatre mercenaires sont en quête d'un butin caché dans une banque. Ils décident de braquer l'établissement. Mais ils sont surpris ...