CLOSE

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Deux garçons de 13 ans, très proches, voient leur amitié fusionnelle devenir l’objet de rumeurs et de quolibets. Si jeune, peut-on supporter le regard inquisiteur des autres tout autour ? La tragédie rattrape malheureusement Léo et Rémi. 

Lukas Dhont, révélé par son premier long-métrage Girl, signe une nouvelle réussite avec Close, drame de l’enfance et de l’identité. Devant sa caméra, Eden Dambrine et Gustav de Waele crèvent littéralement l’écran malgré leur précocité.  

Présenté en compétition au Festival de Cannes 2022, Close est « une œuvre lumineuse » pour L’humanité, « un immense mélodrame » pour LCI, un film d’« une sidérante finesse » et d’« une magnifique subtilité » pour le Parisien et enfin « une pépite d’émotion » pour Ouest France. Rien que ça ! 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver NAISSANCE DES PIEUVRES (Les deux films parlent des questionnements sentimentaux chez les enfants.) ou encore ARMAGEDDON TIMES (Ce film, signé James Gray et sélectionné la même année au Festival de Cannes que CLOSE, évoque aussi le rapport des enfants au monde des adultes.).

Auteur et réalisateur né à Gand en Belgique, Lukas Dhont a réalisé trois courts métrages (Corps perdu et De Lucht in mijn Keel en 2012, L’Infini en 2014) avant de passer au long. Il a présenté son tout premier film, Girl, à UnCertain Regard, au Festival de Cannes 2018, d’où il est reparti avec la Caméra d’or – qui récompense les meilleurs premiers films –, le prix FIPRESCI remis par la critique internationale, ainsi que la Queer Palm, qui reconnaît la contribution d’un film à la question LGBTQI+. Quatre ans plus tard, il présente son deuxième long, Close, cette fois-ci en compétition officiel cannoise. Il repart avec le Grand Prix (ex-aequo avec Stars at Noon de Claire Denis).  

Eden Dambrine et Gustav de Waele n’avaient jamais tourné dans un long métrage avant Close. Eden avait côtoyé l’acteur de Girl dans une école de danse, et c’est ainsi que Lukas Dhont décida de l’auditionner pour Close. Suite à un long processus de casting, quarante enfants ont été retenus avant que des duos ne soient créés pour observer l’alchimie entre les garçons. Celui formé par Eden Dambrine et Gustav De Waele a particulièrement fonctionné : « ils parvenaient à se plonger dans l’émotion et pouvaient en sortir très vite, ils étaient très enfantins mais voyaient leurs rôles avec maturité. C’était une superbe combinaison », explique Lukas Dhont. 

Grâce aux actrices Émilie Dequenne et Léa Drucker – que Lukas Dhont a casté après l’avoir rencontrée aux César en 2019 –, Close donnent une place particulière aux mères dans les récits masculins : « ma maman tient une place-clé dans ma construction personnelle et professionnelle. Elle m’a compris avant que je me comprenne moi-même », explique le réalisateur. « Émilie Dequenne et Léa Drucker représentent chacune une humanité très forte, ce sont des femmes vraies, douces, intelligentes, brutales parfois, complexes. Elles m’ont énormément apporté ». Afin d’écrire leurs personnages, Lukas Dhont a rencontré de vraies femmes touchées par la même tragédie que celle décrite dans le film.  

Dans Girl, Lukas Dhont approchait déjà sa caméra du mystère adolescent : avec une certaine pudeur, il avouait, dans les silences et les approches prudentes, l’incapacité à formuler clairement les élans d’un individu, tout en l’accompagnant avec bienveillance et fascination. ...

Une histoire de liens et de sentiments qui échappent sans cesse aux mots ; qu'il s'agisse de nommer pour mieux catégoriser la nature même de leur relation, ou bien lorsqu'on cherche à verbaliser l'indéchiffrable douleur de la séparation, la parole peine à ...

Lukas Dhont a vraiment l'art de choisir ses vedettes principales, on l'avait remarqué avec Girl (dont Victor Polster était l'âme pure), et ce Close nous le confirme avec ce jeune Eden Dambrine qui nous a retourné le cœur comme une crêpe. Son personnage d'enfant ...