ANACONDA, LE PRÉDATEUR

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« Anaconda : Non masculin. Grand serpent de l’Amérique du Sud, voisin des boas, se nourrissant d’oiseaux et de mammifères. Longueur : 8 mètres ; sous-ordre des ophidiens. » Telle est la définition rédigée par les auteurs d’un célèbre petit dictionnaire illustré qui, à l’évidence, n’avaient pas encore vu Anaconda, le prédateur. Vous qui allez voir ce film, vous allez découvrir que les dictionnaires ne disent pas tout !

Anaconda, le prédateur se présente comme le making-of d’un documentaire scientifique, mené par un anthropologue des plus compétents, flanqué d’une équipe de cinéma des plus motivée : caméraman, ingénieur du son, réalisatrice. Pour ce documentaire, consacré à la légendaire tribu des Shirishamas, ils ont entrepris de remonter un affluent de l’Amazone. Ce faisant, ils font la connaissance d’un homme solitaire, mystérieux mais sympathique, justement spécialiste des Shirishamas. Avouez que le hasard fait bien les choses !

Je ne vous en dis pas plus. Car, allez savoir, les apparences sont quelquefois trompeuses ! Et si Anaconda, le prédateur n’était pas le making-of d’un documentaire scientifique, mais bien un film d’horreur hollywoodien, déconseillé aux moins de 12 ans et réalisé en 1997 par le Péruvien Luis Llosa ? Et si l’inconnu, spécialiste des Shirishamas, n’était autre que Jon Voight dans le rôle d’un chasseur d’anaconda – ce qui expliquerait le titre ! – et si, enfin, la réalisatrice du documentaire, qui ressemble trait pour trait à Jennifer Lopez, n’était autre que... Jennifer Lopez !?

 
Dans le même genre vous pouvez trouver PIRANHAS (1978) (Il n’y a pas que les serpents qui soient carnivores...) ou encore AGUIRRE, LA COLÈRE DE DIEU (1975) (Autre balade amazonienne mais, cette fois, il s’agit de découvrir l’Eldorado. Rien que ça !).

C’est en collaborant avec des spécialistes des effets spéciaux que Luis Llosa, le réalisateur du film que vous venez de voir, put si bien donner vie à ces monstrueux reptiles. John Nelson, diplômé de l’université du Michigan et grand spécialiste des images de synthèse, reçut, à cette occasion, le prix de la meilleure créature animée au festival du film d’animation de Pasadena. A l’époque, il avait déjà travaillé sur Terminator 2, Johnny Mnemonic ou, encore, Wolf, avec Jack Nicholson en loup-garou. C’est Walt Conti, grand maître de l’animatronique ayant déjà animé des animaux aquatiques dans Abyss, Suivez Willy 2 ou Flipper, qui fabriqua l’anaconda (de 12 mètres de long et plus vrai que nature) qui prenait vaillamment la relève des images de synthèse dans une centaine de plans.

Luis Llosa, dit Lucho, est né à Lima, capitale du Pérou, en 1951. Après avoir été critique puis assistant – entre autres de William Friedkin sur le Convoi de la peur, le remake du Salaire de la peur, d’Henri-Georges Clouzot –, il entame sa carrière de cinéaste à la télévision péruvienne. C’est à 36 ans qu’il tourne, en anglais, son premier film pour le cinéma, l’Heure de l’assassin, un thriller politico-criminel produit par le mythique Roger Corman, dans lequel il dirige notamment Robert Vaughn, ex-Napoleon Solo des Agents très spéciaux. Avant Anaconda, le prédateur, Luis Llosa avait déjà tourné à plusieurs reprises sur les rives de l’Amazone. En 1993, il avait réalisé les Aventuriers de l’Amazone, la libre adaptation de La Jangada, 800 lieues sur l’Amazone, un roman que Jules Verne avait fait paraître 112 ans plus tôt, ainsi que Sniper/Tueur d’élite, avec Tom Berenger en sergent des services de sécurité américains perdu dans la jungle.

Il y eut aussi, toujours en 1993, Feu sur l’Amazone, un film d’action mené par la courageuse Sandra Bullock, obligée de combattre serpents, crocodiles et autres charmantes bestioles, auprès desquelles sa petite promenade relativement mouvementée, avec Keanu Reeves, dans l’autobus de Speed, l’année suivante, dut lui apparaître des plus confortables ! Dans Anaconda, le prédateur, aux côtés de l’inquiétant Jon Voight, c’est à Jennifer Lopez que Luis Llosa confia le rôle principal de cette nouvelle et horrible aventure amazonienne. Six mois plus tard, on devait la retrouver en plein désert arizonien, épouse de Nick Nolte et maîtresse de Sean Penn, dans U Turn – Ici commence l’enfer, le noir polar d’Oliver Stone, dans lequel, curieusement, on retrouvait Jon Voight en étrange Indien aveugle.

Ce film d'action aventure est de Luis Llosa. L'histoire se passe au Brésil au cœur de l'Amazonie ou une équipe de tournage parte en bateau pour faire un documentaire sur les indiens Shirishamas qu'on appelle le peuple de la Brume. Les Shirishamas vénèrent les serpents. Les ...

Ben non ce n'est pas un documentaire sur la foret amazonienne, c'est une série B d'épouvante. Alors allons-y pour la mauvaise fois, le monstre serait raté, c'est sans doute pour cela qu'il a obtenu "le prix WAC de la meilleure animation 3D de personnage/créature" ! Mais soyons ...

3.9/10 ?!? ALLEZ VOUS F*UTRE !!! GENRE BIEN PROFOND !!! Je sais que la majorité des films avec animaux tueurs ne volent pas très haut mais je refuse de vous laisser dire que "Anaconda" est un film de m*rde, car c'est totalement faux ! SCENARIO: Terri Flores et son équipe sont ...