A SERIOUS MAN en VOD
- De
- 2010
- 102 mn
Ce film n’est pas disponible
Parce que les Coen ont tourné leur film dans leur Minnesota natal.
Larry Gopnik, professeur de physique dans une petite université du Midwest, vient d'apprendre que sa femme Judith allait le quitter. Elle est tombée amoureuse d'une de ses connaissances, le pontifiant Sy Ableman. Ses repères basculent : ses enfants ne semblent pas se soucier de lui et ses collègues de l’Université ne lui portent qu’une estime mitigée. Il se rapproche alors de l...
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- Drame
- France | Etats-Unis
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
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LES AVIS SENS CRITIQUE
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1 MIN AVANT
La majorité des films des frères Coen peut se rattacher au genre policier, sachant que leurs polars ne ressemblent évidemment à aucun autre. Car les Coen ont une façon bien à eux de nous tirer un sourire dans les moments les plus glauques et inversement de nous faire grincer des dents dans les scènes les plus délirantes.
A serious man ne manque pas à la règle, qui tour à tour se montre inquiétant, drolatique et disons-le un rien mystérieux. Et cette fois-ci poin de polar, A serious man est incontestablement A serious film. Que l’on subodore comme étant le plus personnel, le plus autobiographique des auteurs. Comme leur triste héros, Larry Gopnik, Joel et Ethan Coen sont tous deux nés dans le Minnesota, état rural du Middle West rarement visité par les films hollywoodiens. Comme lui, Joel et Ethan Coen sont juifs. A serious man parle de religion, ou de moins de cette culture juive que leurs films précédents laissaient percevoir en filigrane et qui cette fois-ci s’invite en force. Le film démarre par un court métrage entièrement parlé Yiddish qui n’a a priori rien à voir avec ce qui va suivre, si ce n’est qu’il nous plonge d’emblée tête la première dans une certaine culture juive d’Europe de l’Est. Juif, le personnage de Larry Gopnik l’est assurément, qui cherche auprès des rabbins de la région des réponses à toutes les questions existentielles qu’il se pose depuis que son fils fume du chichon, y compris avant d’aller à sa Bar-mitsva, que sa fille lui vole de l’argent pour se faire refaire le nez, que sa femme veut divorcer pour s’installer avec un crétin sentencieux et que son frère joue les obsédés sexuels dans un état voisin.
Le récit, picaresque, tragi-comique dérangeant, est évidemment truffé de références en tous genres. Woody Allen ne jure que par Bergman, Groucho Marx et le jazz de la Nouvelle Orléans. Les Coen sont ses cadets : ils en pincent quant à eux davantage pour Kafka, Tex Avery et le rock. Mais la démarche est similaire, puisqu’il s’agit de parler de l’absurdité de la vie en mettant les rieurs de son côté.
A serious man ne manque pas à la règle, qui tour à tour se montre inquiétant, drolatique et disons-le un rien mystérieux. Et cette fois-ci poin de polar, A serious man est incontestablement A serious film. Que l’on subodore comme étant le plus personnel, le plus autobiographique des auteurs. Comme leur triste héros, Larry Gopnik, Joel et Ethan Coen sont tous deux nés dans le Minnesota, état rural du Middle West rarement visité par les films hollywoodiens. Comme lui, Joel et Ethan Coen sont juifs. A serious man parle de religion, ou de moins de cette culture juive que leurs films précédents laissaient percevoir en filigrane et qui cette fois-ci s’invite en force. Le film démarre par un court métrage entièrement parlé Yiddish qui n’a a priori rien à voir avec ce qui va suivre, si ce n’est qu’il nous plonge d’emblée tête la première dans une certaine culture juive d’Europe de l’Est. Juif, le personnage de Larry Gopnik l’est assurément, qui cherche auprès des rabbins de la région des réponses à toutes les questions existentielles qu’il se pose depuis que son fils fume du chichon, y compris avant d’aller à sa Bar-mitsva, que sa fille lui vole de l’argent pour se faire refaire le nez, que sa femme veut divorcer pour s’installer avec un crétin sentencieux et que son frère joue les obsédés sexuels dans un état voisin.
Le récit, picaresque, tragi-comique dérangeant, est évidemment truffé de références en tous genres. Woody Allen ne jure que par Bergman, Groucho Marx et le jazz de la Nouvelle Orléans. Les Coen sont ses cadets : ils en pincent quant à eux davantage pour Kafka, Tex Avery et le rock. Mais la démarche est similaire, puisqu’il s’agit de parler de l’absurdité de la vie en mettant les rieurs de son côté.
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