2001, L'ODYSSÉE DE L'ESPACE en VOD
- De
- 1968
- 133 mn
Ce film n’est pas disponible
Pour la réplique - parmi les plus célèbres du cinéma - "Ouvre les portes du vaiseau, HAL !"
A l'aube de l'humanité, un groupe de grands singes anthropoïdes entre en contact avec un mystérieux monolithe noir. L'un des singes apprend alors à se servir d'un os comme d'une arme au cours d'un affrontement meurtrier avec une autre tribu. En 2001, une mission sur la Lune enquête sur l'apparition d'un monolithe noir identique qui émet d'étranges signaux vers Jupiter.
Ce film n’est pas disponible
- Science-fiction
- Royaume-Uni | Etats-Unis
- Tous publics
- VM - HD
1 MIN AVANT
2 MIN APRÈS
LES AVIS SENS CRITIQUE
Les + de filmo
1 MIN AVANT
En 1964, Stanley Kubrick surprend son entourage lorsqu’il affirme préparer une production sur les extraterrestres. Fort du succès de Docteur Folamour, il parvient à convaincre la MGM de lui donner carte blanche pour produire, écrire et réaliser en toute liberté le film de science-fiction le plus cher et le plus ambitieux jamais réalisé.
Après avoir vu tous les films de science-fiction déjà filmés, qui ne lui plaisent guère, et choisi l’écrivain Arthur C. Clarke comme collaborateur, Kubrick se lance dans le tournage du premier (et à ce jour unique) « space opera adulte », et de son film le plus risqué. Kubrick s’entoure des meilleurs techniciens des effets spéciaux et invente avec eux des trucages sidérants de réalisme, en suivant de très près les progrès de la NASA en matière de conquête spatiale. Le budget enfle jusqu’à dépasser la barre des 10 millions de dollars, une somme astronomique à l’époque ; le tournage et le montage s'éternisent (près de trois ans au finale) et la MGM se désespère de voir le film terminé un jour. Mais Kubrick surmonte tous les obstacles à la fabrication d’un objet cinématographique inédit. Il demeure concentré sur sa vision géniale d’un monde futuriste qui est avant tout prétexte à une réflexion angoissée sur l’humanité, de ses origines (le fabuleux prologue avec les hommes singes) à son avenir incertain, en proie à la violence, la peur de l’inconnu et le dérèglement de ses propres créations.
Le résultat final, sorti en 1968, est une date (technologique et artistique) dans l’histoire du cinéma. C’est sans doute la seule superproduction hollywoodienne qui soit aussi un essai philosophique et un film expérimental. La critique est totalement déroutée par le message énigmatique délivré par cette expérience visuelle et sonore presque dénuée de dialogues, mais le public jeune réserve au film un triomphe inattendu et 2001, l’odyssée de l’espace ne tarde pas à intéresser les amateurs de substances illicites, qui vont voir le film plusieurs fois à cause de la séquence de la “porte des étoiles”. Kubrick, qui n’a jamais pris de drogue, vient d’inventer “le trip ultime”, et d’entrer dans la légende.
Après avoir vu tous les films de science-fiction déjà filmés, qui ne lui plaisent guère, et choisi l’écrivain Arthur C. Clarke comme collaborateur, Kubrick se lance dans le tournage du premier (et à ce jour unique) « space opera adulte », et de son film le plus risqué. Kubrick s’entoure des meilleurs techniciens des effets spéciaux et invente avec eux des trucages sidérants de réalisme, en suivant de très près les progrès de la NASA en matière de conquête spatiale. Le budget enfle jusqu’à dépasser la barre des 10 millions de dollars, une somme astronomique à l’époque ; le tournage et le montage s'éternisent (près de trois ans au finale) et la MGM se désespère de voir le film terminé un jour. Mais Kubrick surmonte tous les obstacles à la fabrication d’un objet cinématographique inédit. Il demeure concentré sur sa vision géniale d’un monde futuriste qui est avant tout prétexte à une réflexion angoissée sur l’humanité, de ses origines (le fabuleux prologue avec les hommes singes) à son avenir incertain, en proie à la violence, la peur de l’inconnu et le dérèglement de ses propres créations.
Le résultat final, sorti en 1968, est une date (technologique et artistique) dans l’histoire du cinéma. C’est sans doute la seule superproduction hollywoodienne qui soit aussi un essai philosophique et un film expérimental. La critique est totalement déroutée par le message énigmatique délivré par cette expérience visuelle et sonore presque dénuée de dialogues, mais le public jeune réserve au film un triomphe inattendu et 2001, l’odyssée de l’espace ne tarde pas à intéresser les amateurs de substances illicites, qui vont voir le film plusieurs fois à cause de la séquence de la “porte des étoiles”. Kubrick, qui n’a jamais pris de drogue, vient d’inventer “le trip ultime”, et d’entrer dans la légende.
Dans le même genre vous pouvez trouver PLANETE INTERDITE ou encore BLADE RUNNER .