RIDERS

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Vous aimez les films d’action ? Vous allez être servi. Riders, réalisé au début des années 2000, joue à fond la carte des sports extrêmes, particulièrement à la mode à cette époque et c’est donc sur une poursuite menée tambour battant par des malfrats cagoulés, montés sur rollers, que l’histoire démarre à 200 km/heure. On se croirait dans Taxi, ou dans Yamakasi sorti peu avant et pourtant ce n’est pas Luc Besson qui est à la manœuvre, mais Eric et Nicolas Altmayer, mieux connus depuis comme producteurs des films de François Ozon ou de la saga Brice de Nice. 

Le récit met en scène un gang de quatre jeunes malfrats, spécialistes de hold-ups à haut risque, qui échappent toujours in extremis aux flics. Le cerveau du groupe, interprété par Stephen Dorff, imagine alors un dernier casse qui lui permettrait d’envisager une retraite précoce : cinq braquages à la suite, en cinq jours seulement, pour vingt millions de dollars à saisir. Ses affaires se gâtent lorsque, outre la police, des mercenaires s’intéressent à leur magot potentiel…

Derrière la caméra, on trouve Gérard Pirès, dont le précédent film avait été un carton-surprise : Taxi. Une production Besson justement, sorti sans promotion ou presque et devenu en 1998 l’un des succès de l’année avec 6,5 millions de spectateurs. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver OCEAN'S ELEVEN (La surenchère criminelle était déjà l'argument de la bande à George Clooney.) ou encore HEAT (Le maître étalon du film de casse, a influencé de près ou de loin tout film de ce genre sorti depuis.).

Les cascades sont le produit d’appel  de ce film, vous en conviendrez et elles ont été conçues et assurées par l’un des maîtres du genre : Michel Julienne, fils du très populaire Remy Julienne, cascadeur en chef dans la production française et internationale dans les années 60, 70 et 80. Michel Julienne, après avoir travaillé depuis 1974 avec son père sur certains James Bond (Dangereusement vôtre ou Tuer n’est pas jouer) a créé sa société propre devenant Monsieur Cascades pour les productions de Luc Besson notamment, dont Lucy, Le Transporteur, Colombiana ou Taken. 

Dans Riders, son haut fait d’armes a été à l’évidence de faire rouler un camion de 30 tonnes sur deux roues, sur une distance de plus d'un kilomètre. La performance, qui revient pour une bonne part au cascadeur Gilbert Bataille (au volant du camion), a provoqué paraît-il l'admiration de l'équipe de tournage nord-américaine. Après l’avoir vue, souffle court, on veut bien le croire. 

Les prises de vue ont eu lieu en plein cœur de la ville de Montréal, mise sens dessus dessous au cours d’un tournage qui s’est étalé sur 14 semaines, durant l’automne 2001. Le fait a son importance : le 11 septembre, la production qui s’était déplacée en Virginie aux Etats-Unis pour les scènes réalisées sur le pont, était immédiatement arrêtée pour raisons de sécurité. Malgré un budget relativement bas de 15 millions de dollars, Riders, sorti à l’international, ne permettait de récupérer que la moitié de la mise à ses producteurs. En France le film avait réuni 720 370 spectateurs. 

Film d'action d'anthologie réalisé de main de maître par Gérard Pires qui n'en est pas à son premier coup d'éclat. Scénario brillant comportant de nombreux retournements de situation mémorables. Un jeu d'acteur impeccable par ce casting all-star qui n'a rien à envier aux ...

Pour commencer je ne peux que vous conseiller un énorme joint de shit-weed. J’aurais aimé voir ce film dans un siège synchronisé comme au futuroscope pour ajouter un peu plus de sensations, mais je vous rassures elles sont présentes. Je remercie une fois de plus Gérard ...